Les « valeurs » du « carnaval »

Huit personnes ont été poignardées lors du « Carnaval de Notting Hill », à Londres, le week-end dernier. La police vient d’annoncer la mort de deux des victimes.

Le maire de Londres, Sadiq Khan, fustige une « trahison des valeurs du carnaval ».

Les valeurs d’un « carnaval » au mois d’août ? Evidemment on ne peut pas demander à un Sadiq Khan de savoir que le « carnaval » est le dernier jour où l’on peut manger de la viande avant le carême…

En outre cette fête de la « culture caribéenne » est connue pour ses nombreuses agressions… Cette année encore il y a eu plusieurs centaines d’arrestations chacun des deux jours. Ce sont les valeurs urbaines de notre temps, non ?

En Lettonie

Une jolie décoration urbaine en Lettonie. Regardez bien le rideau d’eau. Oui, ce sont des croix, dont… une belle croix gammée, qui revient toutes les dix secondes…

La Lettonie est ce pays où chaque 16 mars a lieu dans la capitale une marche en l’honneur des Légionnaires lettons de la Waffen SS. Depuis quelques années les ministres n’y participent plus : ça faisait jaser dans les gazettes européennes, surtout depuis que des opposants en tenue concentrationnaire (« des youpins », disait un passant) avaient été violemment ceinturés et embarqués par la police sous les caméras de télévision…

Sacrilège

On l’apprend seulement maintenant, par LifeSiteNews. Du 25 au 28 juin dernier, l’assemblée de la soi-disant Eglise anglicane d’Amérique du Nord s’est tenue à l’université Saint-Vincent de Latrobe, en Pennsylvanie. Une université toujours officiellement bénédictine, prolongement de son abbaye, l’« archi-abbaye Saint-Vincent » : le premier monastère bénédictin fondé aux Etats-Unis. Les « eucharisties » ont été célébrées dans la chapelle de l’université, dans le gymnase, et aussi, la plus solennelle, dans la vénérable basilique du monastère. Avec des hommes déguisés en très diverses sortes de clercs, des femmes en prêtres, et le nouvel « archevêque » élu dans la crypte…

La soi-disant Eglise anglicane d’Amérique du Nord est une scission de la soi-disant Eglise épiscopale américaine et de la soi-disant Eglise anglicane du Canada. C’est une « Eglise conservatrice » qui refuse la soi-disant ordination épiscopale d’homme invertis ou de femmes. Elle dit avoir 128.000 fidèles.

Ni l’université ni le diocèse n’ont mentionné cette parodie sacrilège sur leur site internet. Interrogé par LifeSiteNews, le diocèse a répondu que l’évêque n’avait rien à voir avec cette affaire. L’université a répondu qu’elle n’avait rien à en dire.

LifeSiteNews fait remarquer que la basilique Saint-Vincent figure aussi dans la liste des paroisses « LGBTQ-friendly » de New Ways Ministry.

Le pape du panthéisme climatique

La « vidéo du pape » pour le mois de septembre :

« Prions pour le cri de la Terre. Si nous prenions la température de la planète, elle nous dirait que la Terre a de la fièvre. Elle est malade, comme toute personne malade. Mais sommes-nous à l’écoute de cette douleur ? Entendons-nous la douleur des millions de victimes des catastrophes environnementales ? Ce sont les pauvres qui souffrent le plus des conséquences de ces catastrophes, eux qui sont contraints de quitter leur foyer à cause des inondations, des vagues de chaleur ou des sécheresses. Faire face aux crises environnementales provoquées par l’homme, telles que le changement climatique, la pollution ou la perte de biodiversité, exige des réponses non seulement écologiques, mais aussi sociales, économiques et politiques. Nous devons nous engager dans la lutte contre la pauvreté et la protection de la nature en changeant nos habitudes personnelles et celles de notre communauté. Prions pour que chacun d’entre nous écoute avec son cœur le cri de la Terre et les victimes des catastrophes environnementales et de la crise climatique, en s’engageant personnellement à prendre soin du monde qu’il habite ».

« Prions pour le cri de la Terre. » Prions qui ? Quoi ? On ne saura pas. Prions dans le vide ? Prions la matière ? Prions Pachamama ? Prions Gaïa qui est « malade, comme toute personne malade », pour qu’elle se réveille et anéantisse les hommes ?

Où est Dieu ? Où est le Christ ? Où est la Croix ?

Où est l’Eglise ?

Saint Raymond Nonnat

Raymundus non natus : Raymond non né, parce que sa mère es morte alors qu’elle était enceinte de sept mois. Son mari voulut voir l’enfant mort avant qu’elle soit enterrée. On ouvrit son ventre, et l’enfant était vivant. Il devint ensuite membre de l’ordre de la rédemption des captifs fondé par un autre saint Raymond, et il mourut à 35 ou 36 ans des suites des sévices subis lors de sa captivité chez les Sarrasins. Voir sa vie, sa mort, une estampe catalane, son monastère.

Dans le martyrologe de ce jour on lit aussi :

A Césarée de Cappadoce, les saints Théodote, Rufine et Ammie. Les deux premiers étaient les parents du saint martyr Mamès, que Rufine mit au monde en prison, et qu’Ammie se chargea d’élever.

Le synaxaire byzantin nous dit que Théodote et Rufine avaient été emprisonnés parce qu’ils ne voulaient pas renier leur foi. C’était en 260. Rufine mit au monde un enfant, puis les deux parents moururent en prison et l’enfant fut recueilli par une pieuse femme du nom d’Ammiane. « Comme en balbutiant il appelait souvent sa mère adoptive, on le surnomma Mamas. » A l’âge de 15 ans, alors qu’il était un pauvre berger, il fut lui-même arrêté pour refus de sacrifier aux idoles, et après diverses tortures il fut tué par un coup de trident.

C’était à Césarée de Cappadoce, où le culte de saint Mamas était vif.  Saint Basile, évêque de la ville, évoque longuement saint Mamas dans une homélie, et saint Grégoire de Nazianze également. Tous deux soulignent que les animaux de la forêt le vénéraient, et ils racontent les miracles obtenus par son intercession, qui expliquent la solennité de sa fête à Césarée.