Raymundus non natus : Raymond non né, parce que sa mère es morte alors qu’elle était enceinte de sept mois. Son mari voulut voir l’enfant mort avant qu’elle soit enterrée. On ouvrit son ventre, et l’enfant était vivant. Il devint ensuite membre de l’ordre de la rédemption des captifs fondé par un autre saint Raymond, et il mourut à 35 ou 36 ans des suites des sévices subis lors de sa captivité chez les Sarrasins. Voir sa vie, sa mort, une estampe catalane, son monastère.
Dans le martyrologe de ce jour on lit aussi :
A Césarée de Cappadoce, les saints Théodote, Rufine et Ammie. Les deux premiers étaient les parents du saint martyr Mamès, que Rufine mit au monde en prison, et qu’Ammie se chargea d’élever.
Le synaxaire byzantin nous dit que Théodote et Rufine avaient été emprisonnés parce qu’ils ne voulaient pas renier leur foi. C’était en 260. Rufine mit au monde un enfant, puis les deux parents moururent en prison et l’enfant fut recueilli par une pieuse femme du nom d’Ammiane. « Comme en balbutiant il appelait souvent sa mère adoptive, on le surnomma Mamas. » A l’âge de 15 ans, alors qu’il était un pauvre berger, il fut lui-même arrêté pour refus de sacrifier aux idoles, et après diverses tortures il fut tué par un coup de trident.
C’était à Césarée de Cappadoce, où le culte de saint Mamas était vif. Saint Basile, évêque de la ville, évoque longuement saint Mamas dans une homélie, et saint Grégoire de Nazianze également. Tous deux soulignent que les animaux de la forêt le vénéraient, et ils racontent les miracles obtenus par son intercession, qui expliquent la solennité de sa fête à Césarée.