Le rite pagano-amazonien arrive

Lu sur Paix liturgique.

Oyez, oyez, mes chers Amis : le rite vénérable de l’Église romaine est interdit, mais en revanche le rite amazonien en cours de fabrication sera introduit avant la fin de l’année ! Il sera en « phase expérimentale » à la fin de 2024 pour trois ans, jusqu’en 2028, date à laquelle, avec sans doute quelques modifications et « enrichissements », il deviendra définitif. C’est ce qu’a annoncé le Conseil épiscopal latino-américain par la voix du P. Agenor Brighenti, coordinateur de l’équipe théologique du CELAM. Disons par parenthèse que ce Brighenti est favorable à l’ordination des femmes et à l’abolition du célibat sacerdotal.

Il faut savoir que la confection de ce rite de la forêt a demandé, depuis 2020, un travail considérable. Pas moins de 13 commissions ont œuvré d’arrache-pied pour sa composition. Mais on n’a pas de détails : ce sera une surprise.

Ce rite amazonien pourrait s’inspirer du rite maya en cours de fabrication au Mexique, notamment en ce qui concerne la relation à la « Terre Mère » : beaucoup d’encens tout au long de l’eucharistie répandu par des hommes et des femmes « encenseurs » ; prières dites par des laïcs dits « principaux », hommes ou femmes, qui se tiennent à côté du prêtre comme des quasi-concélébrants ; danses rituelles d’action de grâce ; usage de coquillages mayas, qui servaient jadis pour communiquer avec les ancêtres ; allumage de bougies mayas qui permettent d’entrer en contact avec d’autres personnes vivantes ou décédées et avec « notre sœur la Terre Mère » ; autel maya, dit « offrande maya », qui porte des produits de la terre et du travail des hommes, plantes, fleurs, fruits, graines, et encore des bougies de différentes couleurs pointant vers les quatre points cardinaux plus ou moins divins chez les mayas.

Lire la suite sur Paix liturgique, qui suggère que le culte de Pachamama, au Vatican, le 4 octobre 2019, pouvait être une première préparation du rite amazonien.

La France selon Renato Moicano…

Le champion brésilien de MMA Renato Moicano, samedi, à l’issue d’un combat à l’Accor Arena, devant 16.000 spectateurs :

« Tout d’abord, les Français, je suis venu ici en pensant dire des conneries sur la France. Mais je suis allé au Louvre, à l’Arc de Triomphe, je suis allé dans tout un tas de beaux endroits à Paris et j’ai juste une chose à dire : les Français sont bien, mais le gouvernement est une putain d’horreur. La Révolution Française en 1789 a essayé d’effacer Dieu de la carte. Mais Jésus Christ est plus vivant que jamais. » Et il montre sa croix.

Il s’écarte, puis il revient : « Fuck Macron, fuck tous les mondialistes, fuck tous ces putains de mondialistes qui essaient de faire passer un programme politique corrompu. Si vous voulez en savoir plus sur l’économie et la politique, je vous conseille de lire Democracy : the god that failed (Démocratie, le dieu qui a échoué), de Hans-Hermann Hoppe, et j’espère que vous comprendrez que la démocratie est une erreur, la démocratie n’est pas le vrai gouvernement. S’il vous plaît, lisez Hoppe, et comprenez pourquoi le monde est devenu fou comme il l’est aujourd’hui. »

En Autriche

Le Parti de la liberté (FPÖ), sous la direction de Herbert Kickl, a fait le plus gros score de son histoire en arrivant premier aux législatives avec 28,8% des voix, soit 13 points de plus que la dernière fois. Tandis que le parti conservateur au pouvoir (ÖVP) a dégringolé de plus de dix points à 26,3%.

Logiquement Herbert Kickl devrait donc devenir chancelier, mais ce ne sera pas le cas, comme partout ailleurs. Car il faut « sauver la démocratie » des « populismes ». Et le Parti de la liberté ose parler de « remigration », terme « complotiste » honni et contraire aux « valeurs de l’Europe », et il est hostile aux sanctions contre la Russie, ce qui est insupportable. Et il était contre la dictature « sanitaire ». Etc.

Donc en Autriche aussi on va bricoler un gouvernement qui ne représentera pas les électeurs…

La dictature en marche

Des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour supprimer la liberté d’expression. Dans un monde « libéral », cela paraît impossible. Mais le biais a été trouvé : il s’agit de présenter cela comme la « lutte contre la désinformation », afin de « sauver la démocratie » mise en péril par les « complotistes ».

John Kerry vient de passer un nouveau seuil. Il vient de dire explicitement que le premier amendement de la Constitution américaine, celui qui garantit la liberté d’expression est « un obstacle majeur » dans ce combat contre la désinformation et pour la démocratie. La conclusion obvie est qu’il faut donc supprimer le premier amendement…

Jusqu’ici il paraissait impensable qu’un Américain s’en prenne au sacrosaint « premier amendement ». Le fait que John Kerry le fasse n’est donc pas anodin.

John Kerrry, sénateur pendant 15 législatures et enfin président du comité des affaires étrangères du Sénat, puis ministre des Affaires étrangères des Etats-Unis sous Obama, a été fait « envoyé présidentiel spécial pour le climat » par Jobidon. Son mandat s’est terminé en mars dernier, mais c’est toujours ès qualités qu’il pontifiait mercredi dernier devant le Forum économique mondial. Il évoquait donc les « entités » qui désinforment sur le réchauffement climatique, et il en tirait des conclusions générales :

« Vous savez, il y a beaucoup de discussions sur la façon de limiter ces entités afin de garantir une certaine responsabilité sur les faits, etc. Mais si les gens ne s’adressent qu’à une seule source, et que cette source est malade, qu’elle a un programme et qu’elle diffuse de la désinformation, notre premier amendement constitue un obstacle majeur pur pouvoir simplement, eh bien, la faire disparaître.

« Ce dont nous avons besoin, c’est de conquérir le terrain, de gagner le droit de gouverner, en espérant gagner suffisamment de voix pour être libres de mettre en œuvre le changement. »

« L’aversion et l’angoisse suscitées par les médias sociaux ne cessent de croître. Cela fait partie de notre problème, en particulier dans les démocraties, lorsqu’il s’agit de construire un consensus autour d’une question. Il est vraiment difficile de gouverner aujourd’hui. Les référents que nous avions l’habitude d’avoir pour déterminer ce qui est un fait et ce qui ne l’est pas ont été éviscérés, d’une certaine façon. Et les gens choisissent eux-mêmes où ils vont pour leurs nouvelles, pour leurs informations. On entre alors dans un cercle vicieux ».

« Les démocraties du monde entier sont aujourd’hui confrontées à l’absence d’une sorte d’arbitre de la vérité, et personne ne définit ce que sont réellement les faits.

« Je pense que les démocraties sont actuellement confrontées à de grandes difficultés et qu’elles n’ont pas prouvé qu’elles pouvaient agir assez vite et assez fort pour relever les défis auxquels elles sont confrontées, et pour moi, cela fait partie de l’enjeu de cette élection. Allons-nous faire baisser la fièvre aux États-Unis ? »