Le député macroniste Caroline Yadan Pesah dépose une proposition de loi, cosignée par plusieurs autres dont Aurore Berger et François Hollande, visant à ajouter à la loi Gayssot que « la contestation de la Shoah soit punissable, même si elle est présentée sous forme déguisée, dubitative, par voie d’insinuation ou de comparaison, d’analogie ou de rapprochement ».
Il s’agit de lutter contre les « formes renouvelées d’antisémitisme ». Caroline Yadan Pesah veut « mettre en exergue trois axes essentiels de cette nouvelle forme », à savoir « l’apologie du terrorisme, la négation de l’État d’Israël et la comparaison avec la Shoah ».
Par exemple, « toutes les références à des expressions telles que “From the river to the sea” avec des cartes où Israël a disparu » doivent « être punissables ».
Elle ne précise pas si c’est punissable seulement en anglais… Et l’on remarque que le slogan « De la rivière à la mer » est d’abord un slogan sioniste, mais alors il n’est pas punissable, bien qu’il suppose le génocide palestinien. Mais comme il est interdit de parler de génocide palestinien…
Caroline Yadan Pesah espère trouver une majorité, et elle la trouvera assurément. Ainsi toute critique du sionisme, donc forcément des crimes sionistes, sera interdite au pays des droits de l’homme.
Annie Kriegel avait bien raison quand elle disait que la loi Gayssot instituait une « insupportable police juive de la pensée ». On en arrive à la dictature sioniste en France.


