Géorgie

Des émeutes ont secoué la capitale de la Géorgie deux nuits de suite.

Le Premier ministre Irakli Kobakhidze vient de déclarer :

« Les radicaux et leurs sponsors étrangers ont essayé à maintes reprises d’inventer une excuse pour tenter d’organiser des émeutes et de transformer la Géorgie en une autre Ukraine. Ils n’ont pas encore réalisé que, contrairement à l’Ukraine de 2013, la Géorgie est un pays indépendant doté d’institutions solides et, surtout, d’un peuple sage, dont personne ne peut ébranler la détermination. Le scénario de type Maïdan ne peut pas être mis en œuvre en Géorgie. »

Mais dans l’Union européenne, et particulièrement en France, on y croit. Notre ministère des Affaires étrangères (qui fut pendant trois décennies l’employeur de l’actuelle présidente géorgienne, qui soutient activement les émeutiers) dit « surveiller attentivement la situation » et appelle au « respect du droit de manifester pacifiquement ». « Aux côtés de ses partenaires européens, la France continuera d’entretenir des liens forts avec la population géorgienne et de soutenir ses aspirations européennes, qui ne doivent pas être trahies. »

Car selon la démocratie macronienne les quelques milliers d’émeutiers sont « la population géorgienne ».

En ce qui concerne le droit de manifester pacifiquement, voici deux petits exemples (tentative de prise d’assaut du siège du parti au pouvoir) :

*

Nouveau rassemblement ce samedi soir.

La présidente Salome Zourabichvili déclare qu’elle ne partira pas à la fin de son mandat (le 16 décembre), parce que le Parlement est illégitime…

On retourne chez nous

Plus de 100.000 Ukrainiens retournent dans le Donbass occupé par la Russie en raison des difficultés économiques croissantes.
Les personnes déplacées qui ont fui l’invasion russe en 2022 retournent chez elles dans le Donbass sous occupation russe parce qu’elles ne peuvent pas faire face au coût de la vie dans le territoire contrôlé par l’Ukraine.

*

Saint André

Le doxastikon des vêpres, selon l’ancien chant znamenny, et avec un texte semble-t-il plus ancien que le texte slavon habituel. (Le premier mot est srodenika au lieu de skrovnika, etc.)

Chanté par le hiéromoine Sergueï Chvydkov dans l’église de la Transfiguration du monastère Yakovlev de Rostov la Grande.

L’icône est de Nicolas Emelyanov, le dernier grand représentant de l’école de Moscou avant la révolution bolchevique (qui aimait peindre dans le style du XVIIe siècle).

Honorons par des hymnes le Premier-appelé, le frère de Pierre, le disciple du Christ, preneur de poissons et pêcheur d’hommes, l’apôtre André, car il fit connaître à tous les enseignements de Jésus ; comme on jette un appât aux poissons, il livra son corps aux impies et les captura dans ses filets. Par ses prières, ô Christ notre Dieu, accorde à ton peuple la paix et la grande miséricorde.

Le texte habituel est celui-ci :

Скро́вника Петро́ва и Христо́ва ученика́, ры́бъ лови́теля и ловца́ человѣ́ковъ, въ пѣ́снехъ почти́мъ, Андре́я апо́стола, Іису́совымъ бо уче́ніемъ вся́ наказа́въ догма́ты, и я́ко льще́ніе ры́бамъ пло́ти беззако́ннымъ предаде́ и ты́я улови́. Того́ моли́твами, Христе́, пода́ждь лю́демъ Твои́мъ ми́ръ и ве́лію ми́лость.