Des émeutes ont secoué la capitale de la Géorgie deux nuits de suite.
Le Premier ministre Irakli Kobakhidze vient de déclarer :
« Les radicaux et leurs sponsors étrangers ont essayé à maintes reprises d’inventer une excuse pour tenter d’organiser des émeutes et de transformer la Géorgie en une autre Ukraine. Ils n’ont pas encore réalisé que, contrairement à l’Ukraine de 2013, la Géorgie est un pays indépendant doté d’institutions solides et, surtout, d’un peuple sage, dont personne ne peut ébranler la détermination. Le scénario de type Maïdan ne peut pas être mis en œuvre en Géorgie. »
Mais dans l’Union européenne, et particulièrement en France, on y croit. Notre ministère des Affaires étrangères (qui fut pendant trois décennies l’employeur de l’actuelle présidente géorgienne, qui soutient activement les émeutiers) dit « surveiller attentivement la situation » et appelle au « respect du droit de manifester pacifiquement ». « Aux côtés de ses partenaires européens, la France continuera d’entretenir des liens forts avec la population géorgienne et de soutenir ses aspirations européennes, qui ne doivent pas être trahies. »
Car selon la démocratie macronienne les quelques milliers d’émeutiers sont « la population géorgienne ».
En ce qui concerne le droit de manifester pacifiquement, voici deux petits exemples (tentative de prise d’assaut du siège du parti au pouvoir) :
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Nouveau rassemblement ce samedi soir.
La présidente Salome Zourabichvili déclare qu’elle ne partira pas à la fin de son mandat (le 16 décembre), parce que le Parlement est illégitime…



