Encore Thierry Breton

Le pauvre Thierry Breton, qui se retrouve au chômage, a trouvé un petit boulot à la Bank of America. Puisqu’il n’est plus payé pour défendre les intérêts de l’Union européenne, il va se faire payer pour défendre les intérêts américains. Les convictions se mesurent au nombre de zéros sur le chèque.

La Commission européenne, au nom de « l’éthique » (on ne rigole pas), impose un « délai de viduité » (sic) au commissaire qui quitte la Commission : il doit attendre deux ans avant de pantoufler ailleurs, le temps pour la Commission de vérifier qu’il ne leur a pas fait un enfant dans le dos.

Mais pour Thierry Breton, qui était tellement à cheval sur les règlements et sur l’éthique des réseaux sociaux, les deux ans sont devenus quatre mois. Avec le plein accord d’Ursule (qui assurément n’est pas à ça près) et des instances de « l’éthique » européenne…

Thierry Breton a été PDG de Thomson, de France Telecom, d’Atos, administrateur d’une douzaine d’entreprise, ministre de l’Economie, et commissaire européen. Mais il lui faut encore un (faux) petit boulot rémunéré pour survivre : membre du conseil consultatif international de Bank of America (trois réunions par an).


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2 réflexions sur “Encore Thierry Breton

  1. C’est inouï le nombre de politicards et proches qui jouent au carousel occupant des sièges d’institutions financières, bancaires, ou d’entreprises qu’ils nont jamais fondées ni défendues vraiment (sauf leurs actionnaires) ; ils n’ont, en fait, jamais rien créé, jamais vraiment développé une pensée cohérente, une compréhension fondamentales des événements (là où ils ont été, ils avaient des moyens de mieux les saisir) ou tenter d’améliorer les choses….non, non, ils ne servent que Mammon, leur égoïsme, leur orgueil incontrolés.

    Ils servent leurs maîtres derrière le rideau dont ils espèrent des prébendes à la hauteur de leurs trahisons.

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    • PRÉCISION à propos de ma parenthèse (sauf leurs actionnaires): ils n’occupent les places qu’au profit des actionnaires prédateurs ou futurs prédateurs qui phagociteront le capital des actionnaires-investisseurs, le bon capital, celui qui aide les entrepreneurs et développe les entreprises.

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