
Dans le nouveau gouvernement intérimaire syrien il y a surtout des sunnites, bien sûr, mais aussi quelques chiites, un alaouite, un druze, un Kurde (mais qui ne vient pas de la région contrôlée par les Kurdes), et une chrétienne, la seule femme, qui se remarque aussitôt, et qui n’est pas voilée parce que chrétienne.
Hind Kabawat, diplômée des universités Tufts (Boston), de Toronto et de Harvard, arrive tout droit de Toronto, où elle dirige le Centre syrien pour le dialogue, la paix et la réconciliation, qu’elle a fondé, après avoir été longtemps conseillère juridique internationale dans des cabinets de Toronto (elle a la nationalité canadienne), ou des Etats-Unis, puisqu’elle est professeur à l’université George Mason d’Arlington, ou de Genève, où elle dirige le groupe de consultation des femmes du Haut Comité des négociations de paix pour la Syrie.
Hind Kabawat est « catholique », mais à la mode Biden. Elle est une militante féministe et adepte de l’idéologie DEI (diversité, équité, inclusion) aujourd’hui bannie par la Maison Blanche. Elle a félicité le boxeur algérien Imane Khelif pour sa victoire en boxe féminine. Elle a été consultante de la Banque mondiale, membre d’une commission du Forum économique mondial de Davos, elle est membre de l’Atlantic Council.
En bref elle est la représentante de l’Etat profond américano-canadien et international au sein du gouvernement créé par un jihadiste non repenti…
En savoir plus sur Le blog d'Yves Daoudal
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.