Hier, Pavel Dourov, le patron de Telegram, a déclaré qu’un « gouvernement européen » (ajoutant : « devinez lequel », avec l’image d’une baguette de pain), lui avait « demandé de réduire au silence les voix conservatrices en Roumanie » avant le second tour de l’élection présidentielle. Il avait refusé, parce que « vous ne pouvez pas “défendre la démocratie” en détruisant la démocratie, vous ne pouvez pas “combattre les interférences” en interférant dans les élections ».
Le gouvernement français s’est fendu d’une longue réponse : « La France rejette catégoriquement ces allégations », etc., reprenant la propagande mensongère de l’UE sur les ingérences russes au premier tour annulé de la présidentielle roumaine.
Alors Pavel Dourov en a remis une couche, et avec précision :
« Ce printemps, au Salon des Batailles de l’Hôtel de Crillon, Nicolas Lerner, chef du renseignement français, m’a demandé de bloquer les voix conservatrices en Roumanie avant les élections. J’ai refusé. Nous ne bloquons pas les protestataires en Russie, en Biélorussie, ou en Iran. Nous n’allons pas commencer à le faire en Europe. »
(Evidemment la DGSE le nie…)
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