Le candidat de droite Karol Nawrocki a remporté la présidentielle avec 50,89% des voix, face au candidat euro-LGBT Rafał Trzaskowski, le maire de Varsovie.
C’est assurément une bonne chose, car le président a droit de veto et peut donc bloquer toutes les lois woke, de culture de mort, européomaniaques, et d’aide à l’Ukraine.
Toutefois ce n’est pas un événement. Il succède à un président de droite catholique qui succédait à un président de droite catholique.
On remarque une fois de plus que le candidat de droite, qui a eu l’intelligence d’accepter les voix de la strèmdroate, est plébiscité par la campagne : 63,4% des voix dans les régions rurales, et davantage encore, jusqu’à 75%, voire 80%, dans des régions très rurales de l’est et du sud-est. En Pologne comme dans les autres pays d’Europe centrale, il y a depuis des années maintenant une dichotomie très nette entre les villes gagnées aux idéologies de la décadence et les campagnes qui restent traditionnelles. Désormais les deux électorats sont au coude à coude, et ce n’est pas bon signe, car les villes vont continuer à prendre le pas, en nombre, sur les campagnes. Sauf revirement des populations urbaines, l’avenir proche est à la subversion, qui bénéficie de toutes les pressions de l’UE et qui est déjà au pouvoir avec un emblématique Premier ministre ancien président du Conseil européen.
Mais le somptueux combat de Donald Trump contre l’idéologie woke-LGBT ne permet pas de désespérer…
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