Euro-délire

Alors que la viticulture européenne est en difficulté en de nombreux endroits, particulièrement en France, l’Union européenne verse 15 millions d’euros de subventions à la viticulture… d’Afrique du Sud.

Pourquoi ? Pour soutenir « l’inclusivité » de la viticulture sud-africaine.

Non, ce n’est pas une subvention destinée aux viticulteurs LGBT.

C’est une subvention ouvertement raciste. Les fonds bénéficieront aux viticulteurs noirs : 10 millions pour le développement de leurs entreprises et 5 millions pour soutenir la commercialisation et la distribution de leurs vins.

Etats-Unis : un coup d’arrêt à la dictature LGBT

La Cour suprême des Etats-Unis a statué par 6 voix contre 3 en faveur des parents qui veulent retirer leurs enfants des cours présentant un endoctrinement pro-LGBT dans les écoles publiques.

L’affaire a son origine dans le comté de Montgomery, dans le Maryland. Le district scolaire se veut en pointe dans la propagande LGBT. En 2020 il a été le premier des Etats-Unis à introduire dans les lycées un cours sur les « études LGBT ». Il a réalisé des audits afin de promouvoir des contenus LGBT dans tous les cours (y compris de mathématiques), et cela dès la maternelle. Et c’est aussi dès la maternelle que le district impose des livres LGBT aux enfants : un conte de fées sur un prince qui se « marie » avec un chevalier, « L’histoire vraie d’un garçon nommé Pénélope », un album sur 50 personnages LGBT de l’histoire…

Dans un premier temps le district avait permis aux parents de désinscrire leurs enfants, mais il est rapidement revenu sur cette décision, au nom de la promotion « d’espaces inclusifs et sûrs pour les élèves ». Sic.

A noter que si l’affaire est arrivée devant la Cour suprême c’est que les parents ont perdu en première instance et en appel, tous ces magistrats étant favorables à l’endoctrinement LGBT des enfants.

L’arrêt de la Cour suprême s’appuie uniquement sur la liberté religieuse. Peut-être parce que c’est ainsi que l’affaire lui a été présentée (par des parents musulmans…). Sans doute aussi n’a-t-elle pas d’autre levier en la matière :

« Un gouvernement fait peser une charge sur la pratique religieuse des parents lorsqu’il leur impose de soumettre leurs enfants à un enseignement qui représente “une menace très réelle de porter atteinte” aux croyances et pratiques religieuses que les parents souhaitent inculquer. Et un gouvernement ne peut subordonner le bénéfice de l’enseignement public gratuit à l’acceptation par les parents d’un tel enseignement.

« La pratique consistant à éduquer ses enfants selon ses croyances religieuses, comme tous les actes et pratiques religieux, bénéficie d’une protection généreuse de la part de notre Constitution. Et il ne s’agit pas simplement du droit d’enseigner la religion dans l’enceinte de son propre foyer. Il s’étend plutôt aux choix que les parents souhaitent faire pour leurs enfants en dehors du foyer. Il protège, par exemple, la décision d’un parent d’envoyer son enfant dans une école religieuse privée plutôt que dans une école publique. Cependant, en raison de contraintes financières et autres, de nombreux parents n’ont d’autre choix que d’envoyer leurs enfants dans une école publique. »

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D’autre part, la Cour suprême limite le pouvoir des juges de bloquer les décisions du gouvernement. En l’occurrence il s’agissait du décret de Donald Trump sur le droit du sol. Mais comme pour les livres LGBT, et comme tous les arrêts de la Cour suprême, il fait jurisprudence pour tous les autres conflits du même type.

Il était manifestement anormal en effet qu’un juge fédéral dans un quelconque district puisse décider que telle décision gouvernementale est illégale, et la bloque sur tout le territoire. Ce qui provoque des cascades d’appels selon le processus judiciaire complexe… éventuellement jusqu’à la Cour suprême. Le grand nombre de décrets de Donald Trump contrés par des juges fédéraux a fait prendre conscience du phénomène.

La Cour édicte donc que les décisions de portée nationale des juges fédéraux « excèdent probablement les pouvoirs conférés par le Congrès aux tribunaux fédéraux ». Et que « lorsqu’un tribunal conclut que le pouvoir exécutif a agi illégalement, la réponse de ce tribunal ne peut pas être d’outrepasser lui aussi ses pouvoirs… »

Vigile des saints Pierre et Paul

Cette messe semble plus ancienne que celle de la fête. Le thème principal est la prédiction du Seigneur annonçant à Pierre qu’il mourrait sur la croix. Ce thème retentit déjà dans l’Introït. Le psaume directeur est le psaume 18 qui, depuis l’antiquité, est appelé « Apóstolus », et fait allusion à la prédication apostolique.

La leçon nous raconte la guérison du paralytique par saint Pierre (c’est la leçon du premier nocturne de la fête). L’Apôtre est le chef de l’Église, et l’Église nous dit aujourd’hui et chaque jour : « Au nom de Jésus-Christ, lève-toi et marche ».

L’Évangile nous transporte sur les bords du lac de Génésareth. Là, le Seigneur ressuscité et glorifié prend avec ses disciples un mystérieux repas ; il fait de Pierre le pasteur de son Église et il lui annonce en même temps son martyre : « Par ces paroles, il indiquait par quelle mort il glorifierait Dieu ». Nous aussi nous devons être aujourd’hui Pierre.

A la Communion, le Seigneur demande à chacun de nous : « M’aimes-tu plus que ceux-ci ? » Répondons : « Tu sais tout, tu sais aussi que je t’aime ».

Dom Pius Parsch

Refugees not welcome

Le Guardian publie un article larmoyant sur les réfugiés ukrainiens qui se voient refuser l’asile au Royaume Uni « au motif qu’ils peuvent retourner en Ukraine en toute sécurité », alors que, rappelle le journal, ce pays est ravagé et détruit par l’invasion de l’armée de Poutine.

Le gouvernement britannique a donc fini par découvrir, malgré sa propagande et celle des médias, que la plupart des Ukrainiens qui ont « fui la guerre » (quelque 300.000 au Royaume-Uni) n’étaient pas en danger chez eux. Ainsi, depuis 2023, seulement 47 (oui, quarante-sept) demandes d’asile ont abouti à l’octroi du statut de réfugié et 724 à une « protection humanitaire ».

Or, comme cela était prévisible, de moins en moins d’Ukrainiens ont l’intention de retourner dans leur pays. Ils étaient 74% en 2022, ils ne sont plus que 43%, et seulement 20% à être sûrs de vouloir repartir…

Le Guardian cite des cabinets d’avocats qui sont de plus en plus sollicités par les déboutés. Et la journaliste a rencontré plusieurs familles. Comme elle est persuadée qu’il y a la guerre partout en Ukraine, elle ne se rend pas compte que sa contestation de la nouvelle politique gouvernementale tombe à plat.

Mais il y a bien sûr le fait que les jeunes hommes ne veulent pas retourner en sachant qu’ils seraient aussitôt envoyés se faire tuer sur le front. Il en est ainsi du père de famille dont la photo orne l’article : « Tous les membres de sa famille proche sont morts, certains au combat, d’autres parce qu’ils n’ont pas pu accéder à des soins médicaux. S’il rentre chez lui, il risque d’être enrôlé dans l’armée. »

La question qui se pose est pourquoi les Anglais ne veulent plus des Ukrainiens alors qu’ils se laissent envahir par d’innombrables Pakistanais, Indiens, Africains… Parce que l’Ukraine ne faisait pas partie de l’empire britannique ?

Au fait, la petite famille que le Guardian met en avant vient d’Odessa et ne peut pas y retourner à cause de la guerre. Je tombe par hasard sur une vidéo d’Odessa publiée aujourd’hui. Voici deux des premières images:

Détruire l’Eglise orthodoxe ukrainienne

Yaroch, chef de Secteur droit, recevant une décoration de Doumenko, chef de l’Eglise du pouvoir ukrainien.

Dmytro Yaroch s’énerve. Fondateur et chef du groupe néo-nazi Secteur droit (Pravy Sektor), commandant de l’« Armée des volontaires ukrainiens », il est très mécontent que l’Eglise orthodoxe ukrainienne (UOC) existe toujours, malgré les persécutions et l’interdiction, et continue de s’imposer comme la première confession en Ukraine. Il écrit sur sa page Facebook :

Je crois que la soi-disant « UOC » (MP) doit être éliminée comme un phénomène impérial ennemi.

Neutraliser une paroisse de l’Église russe en Ukraine, c’est comme exterminer un régiment de rats sur le front. Ramener dans le giron de l’Église d’Ukraine une seule laure chrétienne ukrainienne ou un grand monastère, c’est détruire toute l’armée orque.

Les popes de l’UOC-FSB sont des agents du Kremlin, ils n’ont pas leur place sur le sol ukrainien ».

Hors d’Ukraine l’Église de Moscou !

(Cette « Eglise de Moscou » est composée à 100% d’Ukrainiens. La mettre dehors, c’est expulser des millions d’Ukrainiens…)