La tyrannie qui s’installe

Il ne se passe pas de semaine qu’on n’apprenne une initiative contre les libertés, ici ou là, dans tel ou tel domaine.

En France, la dernière en date est celle d’Aurore Bergé, ministre « en charge de la lutte contre les discriminations ». Elle a annoncé que l’Etat va mettre en place une « coalition » de lobbies de la subversion morale et sociale, qui vont bénéficier de fonds publics supplémentaires (alors qu’ils sont déjà grassement subventionnés), pour dénoncer auprès de l’Arcom les contenus non conformes en ligne. Ces « associations » seront « en lien direct avec l’Arcom de manière à ce qu’elles soient prioritaires ».

Les lobbies sont : le Crif, la Fédération des centres LGBTI +, Flag !, la Licra, M’endors pas, le Mouvement du Nid, Osez le féminisme, le Planning familial, Respect Zone, SOS Homophobie, SOS Racisme et Addam.

En Allemagne, puisque l’interdiction de l’AfD (désormais l’un des trois plus grands partis, et de loin le premier à l’est) est en panne, on prend d’autres moyens. La Rhénanie-Palatinat interdit désormais l’accès à la fonction publique aux membres de l’AfD.

Comment peut-on faire cela légalement ? C’est simple. Pour être embauché il faut signer une déclaration disant qu’on n’appartient pas à une organisation extrémiste. Or l’Office fédéral de protection de la Constitution a défini l’AfD comme « extrémiste » en mai dernier.

Rappel : en URSS, la cinquième direction du KGB était celle de la protection de la Constitution : c’était la police politique et idéologique chargée de la chasse des dissidents et de la surveillance des groupes religieux.


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