
A force de répercuter les demandes incessantes de légalisation du cannabis, à force de montrer comme un signe de réussite sociale la consommation de cocaïne, alors que dans le même temps on multiplie les interdictions du tabac et on fait passer les vignerons pour des assassins, il est logique d’en arriver à cette inversion, dans une société où décidément tout doit être à l’envers.
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Pendant ce temps, Elisabeth Borne continue de vapoter dans des lieux publics « clos et couverts » malgré la nouvelle loi l’interdisant. Pourquoi se priver puisqu’elle n’a jamais été sanctionnée de l’avoir fait à l’assemblée nationale lors de questions au gouvernement?
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Effectivement, il y a une pression sociale contre le tabac et l’alcool qui est motivée, comme toujours, par l’infantilisation et détourne l’attention des stupéfiants.
J’ai trop connu l’encouragement à l’alcoolisation des jeunes, voire très jeunes, dans les campagnes entre autre pour négliger l’utilité d’une prévention. Des gosses de 12 ans devenant tranquillement alcooliques par la fréquentation de plus grands voire de leurs familles, cela n’est pas rare. On ne peut pas dire que la valorisation sociale de la consommation d’alcool a produit des résutats positifs. Das la bienveillance de l’alcool, il faut penser qu’il existe une partie des personnes qui risquent d’avoir un problème de dépendance durable voire de problèmes, accident ou comportements dangereux. L’alcoolisme peut et doit être éloigné des plus fragiles, qui font partie de notre environnement et ne le savent pas forcément, car nous ne sommes égaux qu’en dignité. Certains sont fragiles, sensibles, à cette sorte de pouvoir d’abstraction de la réalité, de faire baisser les tensions, que peut provoquer l’alcool à partir d’une certaine quantité consommée. D’autres non et ceux-là n’auront pas la même attirance pour l’ivresse ou la consommation déraisonnable.
Les médecins spécialisés dans les addictions parlent de trois éléments à prendre en compte, la personne, le produit et le contexte de sa vie.
Je pense que nous avons tous connu ça dans notre environnement ou certaines personnes ne savent pas s’arrêter et donnent une place démesurée à l’alcool dans leur vie sociale. Plus tard, quand ils se sont engagés, ont fondés une famille, cette fragilité peut devenir une bombe à retardement. Je dis la même chose de la dépendance au cannabis de jeunes qui peut ressurgir voire se prolonger dans les engagements de la vie de nombreuses années plus pard.
Je sais trop bien les dégâts que peuvent produire dans une famille une présence trop importante de l’alcool, même si ça reste un tabou chez nous. Quand au tabac, jusqu’à la fin du service national, l’armée fournissait du tabac aux appelés. Je ne suis pas persuadé que ce soit bénéfique d’encourager la consommation de tabac auprès des jeunes.
Maintenant que j’ai bien descendu tabac et alcool, qui créent des dépendances, consommer un produit stupéfiant ne correspond qu’à une volonté, puis un besoin par l’habitude, d’abstraction, de puissance artificielle. Ils ne peuvent prétendre à satisfaire la soif comme l’alcool consommée raisonnablement.
Le cannabis est souvent mis en avant par ses défenseurs soi disant comme moins toxique que le tabac, ce qui est faux pour diverses raisons et que les fumeurs de cannabis sauf exception consomment en le mélangeant au tabac qui, lui, ne provoque pas de modification de la perception de la réalité. Certes, il provoque une dépendance réelle, des nuisances incontestables sur l’organisme.
Il existe des lobbys puissants, qui commencent par les consommateurs, toxicomanes inversant leur dépendance en liberté. Je ne voudrais pas que des catholiques dont le corrolaire de la liberté est d’en être responsable devant nous et Dieu soient complaisants envers des produits qui peuvent nuire à notre dignité et notre exigence spirituelle. Je ne cherche aucunement à faire la morale à quiconque, je parle d’expérience personnelle qui me pousse à refuser toute complaisance comme tout jugement de personne. Sur le fond, je suis plutôt d’accord avec le propos d’Yves Daoudal.On peut résumer qu’à force de ne pas vivre comme on pense, on risque de finir par penser comme on vit, avec des produits qui peuvent devenir des dépendances nocives en vue de notre devoir d’état et de notre salut éternel. Je pense en disant cela à des familles catholiques ruinées par l’alcool que j’ai trop vues.
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