Lors de son discours au traditionnel « pique-nique civique » de Kötcse, Viktor Orban a notamment parlé de l’Ukraine :

« Les Européens parlent avec élégance de « garanties de sécurité ». Mais ces « garanties de sécurité » signifient en réalité la division de l’Ukraine. La première étape a déjà été franchie : l’Occident a reconnu l’existence d’une « zone russe ». La seule question qui se pose désormais est celle de l’ampleur : deux régions, quatre régions, cinq ou plus. Mais plus personne ne dit que la « zone russe » n’existe pas. Elle existe bel et bien : elle représente environ 20 % du territoire. C’est désormais un fait. Ils discutent actuellement de la création d’une zone démilitarisée à partir des frontières de cette zone. Sa profondeur pourrait être de 40 kilomètres, 50 ou 200 : personne ne le sait avec certitude. Ce sera la deuxième zone. En conséquence, la division de l’Ukraine conduira à l’émergence de trois zones : la « zone russe », la « zone démilitarisée » et la « zone occidentale ». Cette dernière sera officiellement contrôlée par l’Occident. Son statut n’est pas encore clair, mais il est évident que l’Ukraine finira par être divisée en trois parties. »

Sauf si Kiev retourne à la Russie, que la Galicie soit rendue à la Pologne et que les petites parties roumaine et hongroise retournent à leurs anciens propriétaires…