S’il y en a un qui n’a pas succombé à la folie russophobe des persécuteurs des Eglises orthodoxes, c’est Alar Karis, le président estonien, alors que son propre gouvernement et son Parlement sont d’une russophobie pathologique.
Dans son discours d’ouverture de la session d’automne du Parlement, il est revenu sur le sujet, dénonçant la loi d’interdiction de l’Eglise orthodoxe estonienne votée deux fois et à laquelle il a opposé deux fois son veto parce qu’elle fait appel abusivement à la « protection de la sécurité » du pays et viole la Constitution :
« Dans le cas de la loi sur les églises et les communautés également, l’idée était de se concentrer sur les moyens, tels qu’ils sont effectivement écrits dans la loi, et non seulement sur l’objectif général. Je me suis concentré sur la question de savoir quelle partie de cette loi aide réellement à protéger la sécurité de l’Estonie et quelle partie ne le fait pas. Si nous posons une telle question à propos de toute autre loi – qu’il s’agisse du climat ou de la protection des données — alors pourquoi devrait-on l’ignorer ici ?
« Encore une fois, il ne s’agit pas seulement de garantir les droits fondamentaux, mais de prendre l’objectif au sérieux et d’évaluer les dispositions de la loi à la lumière de cet objectif. C’est ce qu’exige expressément notre Constitution. »
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