Le ministre lituanien de la Défense Tomas Godliauskas a inauguré la première des neuf écoles où l’on va enseigner aux enfants dès 10 ans le pilotage, l’assemblage et la programmation de drones. « Il s’agit de développer des capacités de défense militaire, un objectif que la Lituanie prend très au sérieux, en raison de sa proximité avec la Russie et la Biélorussie », a-t-il dit.
L’importance majeure prise par les drones lors de la guerre en Ukraine fait que les ateliers d’assemblage et de pilotage de drones sont devenus des cibles prioritaires. Et les Russes sont devenus experts pour identifier les bâtiments qui cachent ces ateliers. Autrement dit, en cas de guerre (ce qui heureusement ne peut arriver que dans les cerveaux baltes malades, sauf si ces malades décident d’attaquer), les mères lituaniennes pourront pleurer leurs enfants morts au front à 10 ans…
D’autre part la Lituanie va dépenser 1,1 milliard d’euros pour renforcer sa frontière, notamment par des mines antichars. Le rideau de fer ne suffit pas…
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Les Estoniens poursuivent leur délire russophobe. Ils ont commencé à creuser un fossé antichar de 40 km de long sur leur frontière avec la Russie, muni de dents de dragon et de barbelés. « Afin de stopper l’ennemi », dit sans rire un porte-parole de l’armée.
Ils sont aussi en train d’installer « près de 600 bunkers », et vont construire « deux bases fortes », au nord et au sud, « comprenant jusqu’à 14 bunkers ».
(L’armée estonienne, c’est un peu plus de 3.000 fantassins. La marine a une frégate, l’armée de l’air n’a aucun avion de combat.)
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« (L’armée estonienne, c’est un peu plus de 3.000 fantassins. La marine a une frégate, l’armée de l’air n’a aucun avion de combat.) »
Mais elle aura des drones assemblés par des enfants de 10 ans. Ils jouent à des jeux vidéo de guerre?
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