Donald Tusk à l’ouverture du Forum de Varsovie sur la sécurité :
« Cette guerre [d’Ukraine] est aussi notre guerre. Nous entendons souvent des voix qui disent que ce n’est pas notre guerre, que ça ne devrait pas nous intéresser, qu’ils devraient régler leurs différends entre eux, que nous ne devrions y sacrifier ni notre temps, ni notre argent, ni la vie de nos soldats. Il ne s’agit pas d’aimer ou non l’Ukraine. Ce n’est pas qu’une question de solidarité, c’est une question de sécurité et de survie de toute la civilisation occidentale. C’est notre guerre car cette guerre d’Ukraine n’est qu’une partie d’un projet sinistre : comment asservir les nations ? Comment priver les individus de leur liberté ? Comment faire pour que les autoritarismes, les despotismes, la cruauté et la négation des droits de l’Homme triomphent ? Par conséquent, que cela plaise ou non : c’est notre guerre. Non seulement en raison de notre solidarité pour ceux qui sont attaqués mais aussi en raison de notre intérêt fondamental. Si nous perdons cette guerre, et nous devons parler à la première personne, les conséquences de cette défaite affecteront non seulement notre génération mais également les génération futures, en Pologne, dans toute l’Europe, aux Etats-Unis, partout dans le monde. Ne nous faisons pas d’illusions à ce sujet. »
On notera l’inversion accusatoire : « Comment asservir les nations ? Comment priver les individus de leur liberté ? » C’est un européiste extrémiste, ancien président du PPE et président du Conseil européen, énervé d’être très minoritaire dans son pays (comme Macron, Merz et Starmer…) qui accuse quelqu’un qu’il n’a même pas le courage de citer, de faire ce que fait Bruxelles. Faire la guerre pour rester au pouvoir, comme Zelensky ?
