Et il n’y a pas que les enfants ukrainiens…

Le premier site de détention des enfants ukrainiens enlevés par les Russes est le camp de vacances Artek, sur le côte de Crimée, selon le rapport scientifique de Yale. Ainsi, les enfants du Donbass qui vont en colonie de vacances sont listés comme enfants ukrainiens enlevés par Poutine. Ce qui en fait des milliers assurément.

Mais il n’y a pas que des enfants ukrainiens. Il serait temps de se pencher sur les milliers d’enfants d’autres pays qui sont jetés dans le camp Artek.

Le directeur, Constantin Fedorenko, s’en vante : 2.300 enfants étrangers sont passés à Artek cette année, et c’est un chiffre record. Il précise :

« Depuis 2014, plus de 12.000 enfants d’autres pays ont visité Artek. Cette année, ils représentent près de 5 % de tous les participants, dont 1.000 enfants qui ne parlent pas du tout le russe. Au départ, la communication se fait en anglais, en français ou en espagnol, puis une langue commune de l’amitié émerge. Bien sûr, ils repartent avec une forte envie d’apprendre le russe et de s’inscrire dans des universités russes. C’est l’un des objectifs d’Artek ; c’est un travail de soft power, un travail à long terme. »

Comme on le voit, il ne se cache même pas de vouloir russifier des enfants pris un peu partout dans le monde. Voilà du travail pour les spécialistes de Yale…


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