Retour de bâton

Les sanctions ne sont donc pas toujours à sens unique. Et l’on ne peut que se féliciter de voir l’un des chefs sanctionneurs se faire sanctionner, l’idéologue de la censure européenne tre censuré. Plaisir décuplé quand on entend les hauts cris de la clique bruxelloise, du gouvernement et des partis politiques (y compris le RN…).

Donc, le Département d’Etat américain interdit de séjour aux Etats-Unis Thierry Breton et quatre autres personnalités européennes.

« Depuis trop longtemps, des idéologues en Europe mènent des efforts organisés pour contraindre les plateformes américaines à sanctionner les points de vue américains auxquels ils s’opposent. L’administration Trump ne tolérera plus ces actes flagrants de censure extraterritoriale », a déclaré Marco Rubio.

Sarah Rogers, sous-secrétaire d’Etat, précise :

NOUS AVONS SANCTIONNÉ : Thierry Breton, l’un des architectes de la loi sur les services numériques (DSA). En août 2024, alors qu’il occupait le poste de commissaire européen chargé du marché intérieur et des services numériques, il a publié une lettre utilisant la DSA pour menacer Elon Musk avant son interview en direct avec le président Trump. Avant l’interview, M. Breton a rappelé de manière inquiétante à M. Musk les obligations légales de X et les « procédures formelles » en cours pour non-respect présumé des exigences de la DSA en matière de « contenu illégal » et de « désinformation ».

La sanction interdit à Thierry Breton non seulement d’aller se promener aux Etats-Unis mais aussi d’exercer son actuelle activité principale, qui est d’être membre du Conseil international de la Bank of America, basée à Charlotte (Caroline du Nord).

La même sanction frappe Clare Melford, qui dirige une organisation britannique de chasse aux contenus non conformes sur les sites internet : le Global Disinformation Index, qui « utilise  l’argent des contribuables pour exhorter à la censure et à la mise sur liste noire des discours et de la presse américains ». « Elle a également adhéré au néfaste Code de bonnes pratiques de l’UE sur la désinformation. »

La même sanction vise les deux codirigeantes de HateAid, « organisation allemande créée après les élections fédérales allemandes de 2017 pour contrer les groupes conservateurs ». « HateAid est un “signalant de confiance” officiel (un censeur) dans le cadre de la loi européenne sur les services numériques (DSA) qui restreint la liberté d’expression, et exige régulièrement l’accès aux données des plateformes de réseaux sociaux afin de pouvoir censurer davantage ». « Mme Hodenberg a invoqué la menace de “désinformation” provenant des “extrémistes de droite” en ligne lors des prochaines élections aux États-Unis et dans l’UE pour faire circuler une pétition demandant que la DSA soit appliquée plus strictement afin de permettre l’accès aux données pour les “chercheurs” ». Son alter ego Josephine Ballon siège en outre « au Conseil consultatif allemand du coordinateur des services numériques (DSC), qui conseille directement le DSC allemand sur l’application et la mise en œuvre de la DSA ».

Toutes les citations sont de Sarah Rogers, qui ajoute : « Comme l’a souligné le Secrétaire d’Etat Rubio, la liste d’aujourd’hui est indicative et non exhaustive. Nous sommes “prêts et disposés à l’élargir“ ». Oui, oui, oui !


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