Les écoles publiques de Seattle (la plus grande ville de l’Etat de Washington) font savoir aux parents qu’ils ne sont pas autorisés à exempter leurs enfants de l’« enseignement inclusif LGBT », qui enseigne la « transition de genre » dès la maternelle, alors qu’ils peuvent les exempter des cours d’éducation sexuelle :
« L’enseignement sur les identités LGBTQ dispensé à des fins telles que la prévention du harcèlement ou la création d’environnements sûrs et accueillants ne fait pas partie de l’éducation sexuelle complète et n’est donc pas soumis à une clause d’exemption. »
Le district scolaire s’appuie sur les directives de l’Etat et des districts urbains de Californie et de New York. Il souligne que les enfants de maternelle doivent « comprendre qu’il existe de nombreuses façons d’exprimer son genre », et ils le feront grâce au livre « Voici Teddy » : « Voici Teddy initie les plus jeunes lecteurs à la compréhension de l’identité de genre et de la transition dans une histoire accessible et réconfortante sur le fait d’être fidèle à soi-même et d’être un bon ami. » Dans le livre, l’ours en peluche dit à son ami : « Dans mon cœur, j’ai toujours su que j’étais une oursonne, pas un ourson. J’aimerais m’appeler Tilly, pas Thomas », et son ami l’approuve.
Les élèves de CP, quant à eux, lisent « Mon garçon princesse », qui raconte l’histoire d’« un jeune garçon qui aime qui aime s’habiller avec des robes de fille ». En CE1, on lit « La nouvelle robe de Jacob ».
La séparation artificielle et absurde entre l’éducation sexuelle et l’endoctrinement LGBT (comme si les relations sexuelles entre personnes de même sexe et le changement de genre n’avaient pas de rapport avec la sexualité…) est nécessaire pour contourner le récent arrêt de la Cour suprême confirmant que les parents ont le droit d’exempter leurs enfants de l’éducation sexuelle…
On remarque que le prétexte à l’endoctrinement LGBT est le même que celui qui est désormais imposé dans nos écoles : « la prévention du harcèlement ou la création d’environnements sûrs ».
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Le département de l’enfance et de la famille du Massachusetts a signifié à deux familles d’accueil (notées comme exemplaires) qu’on ne leur confierait plus de petits enfants tant qu’ils refuseraient d’accepter d’approuver la confusion sexuelle des futurs enfants qui leur seraient confiés, y compris le soutien à la « transition de genre ».
Il y a plus 1.400 enfants qui n’ont pas de foyer dans cet Etat. Mais pour les pervers du département de l’enfance et de la famille l’idéologie contre nature est plus importante que le bien-être des enfants.
Les deux familles portent plainte contre l’Etat pour violation de la liberté religieuse.