Encore un

Le juge en question n’est pas un simple juge fédéral, c’est Brett Kavanaugh, un des 9 juges de la Cour suprême des Etats-Unis, nommé par Donald Trump lors de son premier mandat.

L’un des avocats de l’accusé souligne que Nicholas Roske s’appelle désormais “Sophie Roske” et que son équipe juridique se référera à lui en utilisant des pronoms féminins. Et que la défense n’utilisera pas le nom légal de Roske « par respect pour elle »…

A Chicago pour les migrants et l’avortement

Le sénateur Dick Durbin recevra le 27 octobre, des mains du cardinal Blase J. Cupich, archevêque de Chicago, le prix du « Bureau du Ministère de l’Immigration pour la Dignité humaine et la Solidarité » pour « l’ensemble de sa carrière pour le soutien des immigrants ».

On ne doute pas que le sénateur Durbin soutienne les « immigrants » et mérite une médaille pour cela. Mais le sénateur Durbin est surtout connu comme militant de la culture de mort.

Il a même voté contre la proposition de loi interdisant ce qu’ils osent appeler « l’avortement par naissance partielle », à savoir le découpage du fœtus dans le ventre de la mère pendant les derniers mois de grossesse. Il a voté aussi contre le texte sur la protection des enfants à naître « capables de ressentir la douleur », qui visait à interdire les avortements après 20 semaines, et contre la loi sur la protection des survivants de l’avortement nés vivants, qui aurait rendu obligatoire la prise en charge médicale des nourrissons nés vivants à la suite d’un avortement raté. Et il a voté la loi « sur la protection de la santé des femmes », qui reprenait l’arrêt Roe v. Wade, alors que la Cour suprême l’avait jugé inconstitutionnel.

Et alors qu’il se prétend catholique il avait harcelé Amy Coney Barrett, candidate à la Cour suprême, l’accusant de se faire plus catholique que les catholiques et lui demandant si elle portait un chapelet…

L’année suivante il avait été interdit de communion par son évêque Mgr Paprocki.

La cérémonie de remise du prix au sénateur Durbin aura lieu au Collège Saint-Ignace. L’entrée est de 100 ou 250 $. (80% de la recette ira au « ministère pour l’Immigration », 20% à la « pastorale nationale des migrants ».)

Les pervers

Les écoles publiques de Seattle (la plus grande ville de l’Etat de Washington) font savoir aux parents qu’ils ne sont pas autorisés à exempter leurs enfants de l’« enseignement inclusif LGBT », qui enseigne la « transition de genre » dès la maternelle, alors qu’ils peuvent les exempter des cours d’éducation sexuelle :

« L’enseignement sur les identités LGBTQ dispensé à des fins telles que la prévention du harcèlement ou la création d’environnements sûrs et accueillants ne fait pas partie de l’éducation sexuelle complète et n’est donc pas soumis à une clause d’exemption. »

Le district scolaire s’appuie sur les directives de l’Etat et des districts urbains de Californie et de New York. Il souligne que les enfants de maternelle doivent « comprendre qu’il existe de nombreuses façons d’exprimer son genre », et ils le feront grâce au livre « Voici Teddy » : « Voici Teddy initie les plus jeunes lecteurs à la compréhension de l’identité de genre et de la transition dans une histoire accessible et réconfortante sur le fait d’être fidèle à soi-même et d’être un bon ami. » Dans le livre, l’ours en peluche dit à son ami : « Dans mon cœur, j’ai toujours su que j’étais une oursonne, pas un ourson. J’aimerais m’appeler Tilly, pas Thomas », et son ami l’approuve.

Les élèves de CP, quant à eux, lisent « Mon garçon princesse », qui raconte l’histoire d’« un jeune garçon qui aime qui aime s’habiller avec des robes de fille ». En CE1, on lit « La nouvelle robe de Jacob ».

La séparation artificielle et absurde entre l’éducation sexuelle et l’endoctrinement LGBT (comme si les relations sexuelles entre personnes de même sexe et le changement de genre n’avaient pas de rapport avec la sexualité…) est nécessaire pour contourner le récent arrêt de la Cour suprême confirmant que les parents ont le droit d’exempter leurs enfants de l’éducation sexuelle…

On remarque que le prétexte à l’endoctrinement LGBT est le même que celui qui est désormais imposé dans nos écoles : « la prévention du harcèlement ou la création d’environnements sûrs ».

*

Le département de l’enfance et de la famille du Massachusetts a signifié à deux familles d’accueil (notées comme exemplaires) qu’on ne leur confierait plus de petits enfants tant qu’ils refuseraient d’accepter d’approuver la confusion sexuelle des futurs enfants qui leur seraient confiés, y compris le soutien à la « transition de genre ».

Il y a plus 1.400 enfants qui n’ont pas de foyer dans cet Etat. Mais pour les pervers du département de l’enfance et de la famille l’idéologie contre nature est plus importante que le bien-être des enfants.

Les deux familles portent plainte contre l’Etat pour violation de la liberté religieuse.

La coopération américano-russe

Vladimir Poutine était hier à Sarov, au grand centre nucléaire russe, où il a prononcé un discours sur le sujet. Mais il a dit aussi :

« Nous avons plusieurs entreprises, notamment la société Novatek, qui est l’une de nos grandes entreprises actives dans le domaine de la liquéfaction du gaz naturel. Il convient de noter que ce travail est mené en coopération avec de nombreux partenaires, tant européens qu’asiatiques. À ce propos, nous discutons avec nos partenaires américains de la possibilité de collaborer dans ce domaine, non seulement dans notre zone arctique, mais aussi en Alaska. »

Il a ajouté que la Russie dispose actuellement de technologies uniques dans ce domaine, qui intéressent ses partenaires, notamment aux États-Unis.

D’autre part, lors de la conférence de presse qui a suivi, il a précisé :

« La Russie n’a pas de “pays hostiles“. Nous avons des “élites hostiles“ dans certains pays. »

Les deux grands

La rencontre entre Trump et Poutine ne pouvait pas se terminer mieux. C’est impressionnant. Trump était manifestement mal à l’aise. Mais il a résisté à l’Etat profond. Héroïquement, pour un politicien (mais un politicien qui est homme d’affaire et veut faire des affaires avec la Russie). Pour prendre la mesure de la situation, il suffit par exemple de rappeler que Mike Pence, son ancien vice-président, juste avant la rencontre, avait republié son tweet de février 2024 : « Poutine est un criminel de guerre qui ne comprend que la force. L’invasion brutale et non provoquée de l’Ukraine par la Russie a tué ou blessé des centaines de milliers d’Ukrainiens, hommes, femmes et enfants. La brutalité de la Russie doit être contrée par la force américaine. »

Or Donald Trump a même explicitement abandonné tout idée de « cessez-le-feu » au profit d’un véritable « accord de paix », et il a chaleureusement remercié « Vladimir » d’être venu. En sachant qu’il allait être vilipendé par toute la presse occidentale et accusé d’avoir remis Poutine sur le devant de la scène internationale. Voici l’intégralité de leurs propos suite aux trois heures d’entretien :

D’emblée, Vladimir Poutine a évoqué l’histoire commune des Etats-Unis et de la Russie en Alaska. Et il l’a fait aussi en acte. Il a rendu hommage aux pilotes russes qui s’entraînaient avec les pilotes américains pendant la guerre. En fléchissant le genou et en se signant devant chaque tombe.

Et il a voulu rencontrer l’archevêque de l’Eglise orthodoxe russe de l’Alaska (qui est un ancien pasteur méthodiste américain). Après lui avoir transmis les salutations du patriarche Cyrille, il lui a remis deux icônes, une de saint Germain (Herman) le missionnaire russe de l’Alaska au début du XIXe siècle, et une de la Dormition de la Mère de Dieu dont c’était la fête. L’archevêque Alexis lui a donné quant à lui une icône qui lui avait été offerte quand il a été ordonné évêque au Mont Athos…