Polyparenté polyamoureuse

Puisqu’on reconnaît qu’un enfant peut avoir deux pères, il peut bien en avoir trois ou quatre. Une fois qu’on a détruit l’ordre naturel, il n’y a aucune raison que le délire pervers (satanique) s’arrête.

Ainsi trois mâles Québécois viennent d’être autorisés à adopter un enfant.

Ils étaient deux quand ils avaient fait la demande d’adoption. En 2018, comme le couple devient un trouple, ils signalent leur nouvelle situation « familiale ». On leur refuse alors l’adoption, au motif que « la loi actuelle au Québec permet de reconnaître au maximum deux parents ».

Leur avocate a déposé une requête, demandant la révision de la décision qui viole « les droits à l’égalité et à la dignité des demandeurs », lesquels ont été « discriminés en raison du statut de leur famille et de leur état matrimonial de type polyamoureux ».

Les trois hommes ont alors été invités à formuler une nouvelle demande, laquelle a été acceptée.

Mais leur combat n’est pas terminé. Car la loi du Québec n’a pas encore été modifiée, et le troisième mâle n’est qu’une « figure parentale », et non un père à part entière.

Or en avril dernier la Cour supérieure du Québec a considéré « inconstitutionnel » le fait de refuser la « pluriparenté ». Mais le gouvernement a fait appel.

Les tribunaux de l’Ontario, de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan ont déjà accepté de reconnaitre « plus de deux parents ».

L’oxymore d’Attal

Le cabinet de Gabriel Attal annonce que dans le cadre de son projet présidentiel le chef du parti macroniste va « réfléchir » à la légalisation de la GPA :

« Nous évoquerons la légalisation de la “GPA éthique” lors d’une “convention thématique” », un sujet qui ne peut être tranché « qu’à l’occasion d’une élection présidentielle ».

Le moraliste Attal invente donc un nouvel oxymore, venant s’ajouter à la longue liste des mensonges et contradictions dans les termes inventés par la culture de mort. Il y a eu l’IVG, interruption de grossesse, comme si on pouvait la reprendre après avoir assassiné l’enfant, il y a eu le « mariage des personnes de même sexe », ce qui est contraire à la définition immémoriale du mariage, il y a, c’est en cours, le meurtre des vieux et des malades, déguisé en en « euthanasie » (bonne mort), il y a le « changement de sexe », qui est littéralement impossible, et quelques autres aberrations du même acabit. Toutes les inventions de la culture de mort et des inversions woke sont ainsi marquées de la marque même du diable.

La GPA est immorale par nature et par principe. Et le mensonge « éthique » d’Attal n’y change rien.

La fête de la famille russe

Le saint prince Pierre et la sainte princesse Febronia ont toujours été en Russie les saints patrons du mariage et de la famille, et leur fête, le 8 juillet, largement célébrée avant la révolution bolchevique. Elle est revenue après la chute de l’URSS, et en 2008, à l’instigation de la femme de Medvedev qui était alors président, c’est devenu officiellement le Jour de la famille, de l’amour et de la fidélité, un jour férié. Des défilés officiels, des processions, des kermesses sont organisées un peu partout par les nombreuses organisations de promotion de cette fête.

Cette année la participation a fait un bond : plus de 400.000 personnes selon les premières estimations, soit près du double de l’an dernier. Andrei Kormukhin, président du mouvement Famille, coordinateur des comités d’organisation, déclare :

« Le Défilé familial panrusse a eu lieu dans plus de 150 villes, avec plus de 400.000 participants, de Moscou à Saint-Pétersbourg, de Vladivostok à Kaliningrad, de Sotchi à Mourmansk, dans l’Oural, en Sibérie et dans la grande majorité des régions russes. Dans les régions frontalières, le défilé s’est déroulé dans des écoles, des jardins d’enfants, des centres culturels. Le succès de la Parade familiale a prouvé une vérité importante : pour notre société traditionnelle, la famille est une valeur bien plus importante que celles qui nous ont été imposées pendant de nombreuses années lorsque nous avons emprunté des idées à l’Occident. La Russie renaît, nos familles renaissent. Nous devons tous nous rappeler que chacun d’entre nous est le fruit de l’amour de deux cœurs et que nous n’existerions pas si nos pères et nos mères ne s’étaient pas rencontrés un jour. Aujourd’hui, alors que la Russie entre dans une nouvelle ère, il est temps d’abandonner les valeurs de l’individualisme et de l’épanouissement personnel et de revenir aux valeurs familiales traditionnelles telles que la maternité, l’enfance, les familles nombreuses et les foyers solides. Comme l’a déclaré notre président Vladimir Poutine le 3 juillet, il est temps de remettre la famille au goût du jour. »

Mensonge

Les gazettes reproduisent désormais sans sourciller la propagande LGBT dont elles sont désormais imbibées, mais un enfant ne peut pas avoir deux mères, même si on fait semblant qu’il n’a pas de père, ce qui est un deuxième mensonge.