Furies trans

Marguerite Stern, féministe, ancienne Femen, co-auteur avec Dora Moutot du livre Transmania, était invitée hier soir par l’ISSEP de Marion Maréchal à Lyon à donner une conférence intitulée « Comment l’idéologie transgenre détruit des vies ».

Les hystériques d’extrême gauche et du négationnisme extrême de la personne humaine avaient appelé à une manifestation contre cette « provocation TERF ». La manifestation a été interdite, mais elle a eu lieu, sous encadrement bienveillant de la police.

Avant cela, le tableau électrique le plus proche de l’ISSEP a été incendié, et la vitrine de l’établissement a été taguée : « Pas de quartier pour les fascistes », Transphobes hors de nos vies », « Sale TERF », « ACAB », « 1312 », et un collage « TERF : Hors de nos luttes », signé « Collages féministes Lyon ».

Car la dictature trans ne supporte pas qu’on puisse la contester.

Alors donnons la parole à Marguerite Stern, qui n’est vraiment pas de chez nous, mais avec qui on se retrouve en l’occurrence :

Je veux parler des bloqueurs de puberté, de la façon dont des médecins handicapent des enfants à vie en leur administrant ces substances hors AMM. Je veux parler de la détresse de ces enfants et des troubles psychiatriques associés, des lacunes de la pédopsychiatrie en France.

Je veux parler des petits qui se font embrigader sur Tiktok par des Robert en jupe qui leur expliquent que le sexe est une construction sociale.

Je veux parler des sportives qui se font voler des podiums par des hommes qui se déclarent femmes.

Je veux parler des prisonnières qui se retrouvent incarcérées avec des hommes qui se déclarent femmes. Et qui subissent parfois le viol. Car oui, c’est arrivé en Amérique du Nord.

Je veux parler de toutes ces femmes qui partout dans le monde, résistent face à cette idéologie mortifère, et en payent parfois des conséquences lourdes.

N.B. TERF, c’est l’acronyme, en anglo-américain bien sûr, de « Trans-exclusionary radical feminist » : féministe radicale excluant les trans. ACAB, c’est au départ l’acronyme, en anglo-américain bien sûr, de « All Cops Are Bastards » (tous les flics sont des salauds), mais il sert un peu à tout, et chez les LGBT c’est « All Colours Are Beautiful » : toutes les couleurs (de l’arc-en-ciel) sont belles. Chez les féministes c’est aussi « All Clitoris Are Beautiful » (tous les clitoris sont beaux), mais pas chez les furies trans qui n’en ont pas. ACAB peut être remplacé par 1312, position de ces lettres dans l’alphabet.


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2 réflexions sur “Furies trans

  1. Est ce qu’une tenante d’une des multiples sectes féministes est pertinente pour nous aider à défendre la loi naturelle et divine? Je comprends que venant de sa part cela puisse avoir une portée inédite, mais au bout du compte elle reste convaincue que tuer un enfant dans le ventre de sa mère est un droit fondamental. Comment alors combattre le charcutage de ces enfants qui ont survécu à l’avortement?

    Si elle reniait ses positions féministes, je réviserais mon point de vue.

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