De la férie

Hierosólymis sanctæ Maríæ Salóme, matris sanctórum Jacóbi et Joánnis Apostolórum, quæ in Evangelio légitur circa Dómini sepultúram sollícita.

A Jérusalem, sainte Marie Salomé, mère des saints Apôtres Jacques et Jean. L’évangile rapporte qu’elle prit soin de la sépulture du Seigneur.

Ainsi commence le martyrologe de ce jour. Les femmes qui prirent soin de la sépulture du Seigneur sont appelées les myrophores dans la liturgie byzantine : les porteuses de parfum. Le troisième dimanche de Pâques est le dimanche des myrophores.  L’évangile est celui de saint Marc : « Le sabbat étant passé, Marie-Madeleine et Marie, mère de Jacques et Salomé achetèrent des aromates pour venir l’embaumer. »

C’est pourquoi les icônes montrent souvent trois myrophores au tombeau. Dont Salomé. Mais il arrive que l’une des trois soit identifiée à Marie Mère de Dieu. C’est pourquoi il y a des icônes avec seulement deux myrophores, et il y a des icônes avec davantage de femmes : celles dont il est fait mention dans les autres évangiles.

 Les Myrophores, de bon matin, prenant des aromates, vinrent au sépulcre du Seigneur et, trouvant ce qu’elles n’attendaient point, s’inquiétèrent du changement survenu et, devant la pierre roulée, l’une à l’autre se disaient : Où sont les scellés du tombeau, où est la garde que Pilate a envoyée avec tant de précaution ? Mais leur incertitude fut dissipée quand elles virent l’Ange resplendissant qui leur demanda : Pourquoi cherchez-vous avec des larmes celui qui vit et vivifie le genre humain ? Il est ressuscité d’entre les morts, le Christ, notre Dieu tout-puissant, qui nous accorde à tous l’immortelle vie, l’illumination et la grâce du salut.

Pourquoi mêler vos pleurs à la myrrhe que vous portez ? La pierre est roulée, la tombe vidée. Voyez comment la vie a triomphé de la mort, le témoignage éclatant que rendent les scellés, voyez quel sommeil appesantit la garde des impies ; ce qui jadis était soumis à la mort est sauvé par la chair de notre Dieu, l’Enfer exhale sa douleur. Courez donc avec joie vers les Apôtres et dites-leur : Le Christ vainqueur de la mort et premier-né d’entre les morts vous précède en Galilée.


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