Le P. Francesco Bamonte, vice-président de l’Association internationale des exorcistes, vient de publier un livre intitulé « La sombre fascination d’Halloween ». Extrait de sa présentation.

La fête d’Halloween apparaît aujourd’hui étroitement liée à des réalités sombres et lugubres telles que la sorcellerie et le satanisme. La néo-sorcellerie de notre époque, par exemple, qui s’est organisée en mouvement sous le nom de Wicca, célèbre dans ses principales festivités la fête de Samhain, qui donne le coup d’envoi de la nouvelle année de sorcellerie, dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre.
Par ailleurs, pour les satanistes, la fête principale de leurs célébrations impures – le début de l’année satanique – est Halloween elle-même… Le phénomène est donc très inquiétant et constitue un réel danger car, même si ceux qui le pratiquent n’ont pas l’intention de célébrer la sorcellerie et le diable, ils se mettent en fait en communion avec ce courant spirituel maléfique, avec ce courant sombre et nocif par lequel, sans en être conscients, ils sont enveloppés comme d’un halo de ténèbres, devenant ainsi plus vulnérables aux actions ordinaires et extraordinaires du diable, avec toutes les conséquences néfastes qu’elles entraînent pour leur vie. Nous, exorcistes, connaissons bien ces situations de souffrance.
Même la période précédant Halloween devient un moment privilégié pour les enfants et les jeunes d’entrer en contact avec des sectes et des groupes du monde de l’occultisme, souvent déguisés en associations culturelles. Certains sites web pour enfants, où sont décrits des personnages et des scénarios d’horreur, ont même des liens qui mènent directement à des sites de satanisme et de magie noire. Sans parler des nombreuses, trop nombreuses initiatives proposées à l’étranger et dans les villes italiennes. Je me demande – c’est la chronique de ces années – comment des administrations représentant l’ensemble des citoyens, et pas seulement une partie d’entre eux, peuvent favoriser ou autoriser : des festivals de musique (à Ferrare), des fêtes d’Halloween dans des églises déconsacrées (à Novare), des visites guidées de scènes de crime (à Bergame), des séances au théâtre (à Foggia), des fêtes de sorcières (à Corinaldo, à Ancône). Ce ne sont là que quelques exemples…
Halloween est alors chargée d’une symbolique liée au monde de l’horreur, de la mort, de l’occulte et du démoniaque. On ne compte plus les crimes commis à l’occasion de cette fête, la multiplication des actes de blasphème et de sacrilège à l’encontre de la foi et des symboles chrétiens, les tragédies comme celle de Séoul, en Corée du Sud, en 2022, où 158 personnes ont trouvé la mort en fêtant Halloween. Sans parler des nombreuses histoires criminelles qui se sont également produites dans notre pays.
En savoir plus sur Le blog d'Yves Daoudal
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.