Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, était interrogé ce matin sur la chaîne privée russe NTV à propos de la possibilité de la Turquie de rejoindre les BRICS alors que le pays est membre de l’OTAN. Réponse :
Du point de vue des BRICS et des principales approches des BRICS, il n’y a pas d’objection… Ce sont les conditions qu’ils aiment poser, à l’OTAN, à l’UE : « Soit vous êtes avec l’UE, soit avec la Russie, soit vous êtes dans les BRICS, soit dans l’OTAN. » Mais au sein des BRICS, personne ne tient de tels propos, ce qui rend l’organisation encore plus attrayante.
Les BRICS n’ont pas de statuts ni de traités contraignants. Mais qu’est-ce qui est le plus important ? Il y a une volonté politique qui unit des pays qui partagent une même vision des perspectives de développement. Qu’il s’agisse de développement politique, de développement économique, de développement culturel, etc. C’est une atmosphère dans laquelle les intérêts de chacun sont pris en compte. C’est une atmosphère où il n’y a pas d’aspirations hégémoniques. Aucun pays ne prétend être l’épine dorsale de l’organisation.
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