Mykyta Vasylenko, maître de conférence à l’institut de journalisme de l’université nationale Chevtchenko de Kiev, pense que l’arrivée de « soldats de la paix » occidentaux en Ukraine pourra résoudre en partie le problème démographique du pays :

« Imaginez ceci : au moins quarante mille hommes ayant de l’argent, affamés de femmes. Pas éprouvés par le front, mais élevés au bon pain européen. Et des centaines de milliers de femmes ukrainiennes affamées qui n’ont pas réussi à partir pour une raison ou une autre, dont les maris ont été tués à la guerre ou mutilés… »

Sur les réseaux sociaux, Vasylenko est accusé de sexisme. Le recteur de l’université dit qu’il va « prendre des mesures » contre le professeur.

En octobre, le sociologue Volodymyr Paniotto disait qu’après la fin du conflit, l’Ukraine pourrait être peuplée d’Africains et d’Afghans pour sauver la démographie. Il reconnaissait toutefois qu’il serait plus rentable d’essayer de faire revenir les Ukrainiens qui sont partis que de dépenser des ressources pour l’adaptation des migrants.