Mieux vaut tard que jamais

La Cour européenne des droits de l’homme reconnaît que le gouvernement ukrainien a été responsable de l’incendie de la Maison des syndicats d’Odessa qui fit, le 2 mai 2014, selon les autorités, 48 morts et plus de 240 blessés. Et l’Ukraine doit verser « des sommes variables » aux victimes.

Le 2 mai 2014, à Odessa, les néo-nazis de Secteur droit (Pravy Sektor) et les soi-disant groupes d’autodéfense de Maïdan attaquent des tentes sur le champ de Kulikovo, où est organisée une collecte de signatures pour organiser un référendum sur la fédéralisation de l’Ukraine et donner à la langue russe (qui est la langue usuelle à Odessa) un statut d’État. Les partisans de la fédéralisation se réfugient dans la Maison des syndicats, mais les néo-nazis encerclent le bâtiment et y mettent le feu.

Les autorités déclarent aussitôt que ce sont les militants « anti-Maïdan » qui étaient les instigateurs des violences. Plusieurs sont arrêtés, détenus pendant des années, puis acquittés… Et aucun des responsables n’a a été inquiété, puisqu’il s’agissait de gens proches du pouvoir.

Plusieurs chefs et de nombreux militants de Pravy Sektor sont morts au front depuis le début de l’offensive russe.


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2 réflexions sur “Mieux vaut tard que jamais

  1. Si la CEDH s’est prononcée avec un tel retard (dans certains cas, selon, la justice prend ton son temps), c’est qu’il lui devint difficile de nier l’évidence. Tant de preuves étayent l’incendie criminelle et l’assassinat de 42 à 48 personnes (ce n’est pas precis et pour cause) sous le regard goguenard de la police …et les secours étaient retardés au maximum.

    Il ne faut pas oublier les milliers de victimes du Maïdan, en passant par les massacres de Kharkov et Slaviansk en avril 2014, d’Odessa susnommé le 2 mai 2014, de Marioupol le 9 mai, et après le 13 juin 2014….

    Bientot, il y aura tant de crimes de guerre et contre l’humanité à démontrer par la Russie qui détient des preuves qu’il faudra bien, tôt ou tard, qu’une justice internationale se prononce.

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    • Je suis très méfiant devant la « justice » internationale, tant que la morale chrétienne ne sera pas la norme partout pour assainir le droit.

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