Les Ukrainiens annoncent avoir fait exploser 1,1 tonne de TNT sur un pilier du pont de Crimée, le rendant impraticable. Une opération préparée depuis des mois. En fait, et les images diffusées par le gouvernement ukrainien elles-mêmes le montrent, la charge a explosé sur un dispositif de protection du pont, sans toucher le pilier. La circulation a été brièvement interrompue, non pas à cause de l’explosion, mais parce que des débris d’un drone sont tombés sur la chaussée.

Avant-hier, ils se glorifiaient d’avoir détruit une quarantaine de bombardiers russes à capacité nucléaire, quelque 30% de cette flotte, etc. par une attaque de drones cachés dans des camions, touchant cinq aérodromes militaires. Une opération préparée depuis 18 mois… En fait seules deux bases aériennes ont été touchés. Passé le moment d’euphorie, les Ukrainiens ont reconnu avoir mis hors service 12 avions russes. C’est assurément une perte, car ils coûtent une fortune, mais cela ne peut rien changer aux opérations, comme le montre le graphique russe (qui montre aussi 12 avions endommagés).

D’autre part, le Comité d’enquête russe a officiellement qualifié de terroristes les explosions qui ont fait sauter deux ponts dans les régions de Bryansk et de Koursk, et fait dérailler des trains (de civils), des dizaines de personnes ont été blessées. Un autre attentat du même type a été déjoué à Melitopol.

Pendant ce temps-là, l’armée russe, à force de repousser les Ukrainiens entrés dans la région de Koursk, et d’établir une « zone tampon », sont arrivés à moins de 20 km de Soumy, capitale de la région du même nom. Ce n’était pas prévu, mais on entend dire désormais qu’après tout Soumy est aussi une ville russe…