De la férie

A Tarse, en Cilicie, saint Cyr et sa mère Julitte, martyrs, sous l’empereur Dioclétien. Cyr, enfant de trois ans, voyant sa mère cruellement frappée à coups de nerf de bœuf, en présence du préfet Alexandre, pleurait sans vouloir s’apaiser : on l’assomma contre les marches du tribunal. Quant à Julitte, après une rude flagellation et d’atroces tourments, elle eut la tête tranchée, et parvint ainsi au terme de son martyre.

Telle est la troisième notice du martyrologe de ce jour. Malgré la grande popularité de ces saints au moyen âge (rien qu’en France il y a 43 localités qui portent le nom de saint Cyr, et davantage encore d’églises qui portent les deux noms de Cyr et Julitte, dont la cathédrale de Nevers), ils n’ont pas de fête dans le calendrier général latin.

Ils l’ont en revanche dans le calendrier byzantin, au 15 juillet. En Russie, saint Vladimir, fêté le même jour, leur fait de l’ombre au point de les occulter, mais les icônes de « saint Kirik et sainte Julitta » sont cependant courantes. Souvent très simples, comme celle-ci :

On trouve le même schéma dans cette icône ancienne, avec la vie des martyrs tout autour :

Et il y a la superbe fresque de Dionisios (1502) qui fait partie des 600 mètres carrés peints par maître Denys et son équipe au monastère de Ferapontov (Vologda).


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