L’Ukraine en 2016

Victoria Nuland, qui après avoir paradé à Kiev pendant le Maïdan s’était vantée d’avoir imposé en Ukraine le gouvernement voulu par les Américains en se moquant de ce que pourraient en dire les Européens (« Fuck UE ! »), racontait tranquillement en 2016 devant le Congrès à quel point l’Ukraine était la chose du Département d’Etat :

« Des conseillers américains interviennent dans une douzaine de ministères… Avec l’aide des Etats-Unis, des policiers nouvellement formés patrouillent dans les rues de 18 villes ukrainiennes. Dans les tribunaux, des avocats bénéficiant d’une aide juridique gratuite financée par les Etats-Unis ont obtenu les deux tiers des acquittements du pays. Des conseillers du Trésor et du Département d’Etat ont aidé l’Ukraine à fermer plus de 60 banques en faillite et à protéger les actifs des déposants. Et comme il ne peut y avoir de réforme en Ukraine sans sécurité, plus de 266 millions de dollars de notre soutien ont été consacrés au secteur de la sécurité, formant 1.200 soldats et 750 membres de la Garde nationale ukrainienne et fournissant du matériel de sauvetage. Au cours de l’exercice 2016 nous poursuivons la formation et l’équipement d’un plus grand nombre de garde-frontières, de militaires et de garde-côtes ukrainiens. »


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2 réflexions sur “L’Ukraine en 2016

  1. Comme elle est pudique l’épouse Kagan, elle oublie qu’une américaine a été bombardée ministre en recevant dans la foulée la nationalité ukrainienne.

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  2. Une bonne decennie avant. Extrait de La Libre du 30 janvier 2003, sous l’ère du nouveau Bush, Bush jr, dans le contexte de la pression états-uniennes en faveur de la seconde guerre d’Irak qui fut déclenchée d’ailleurs le 20 mars suivant, face à la réticence française qui fut exprimée le 14 février précédent devant le Conseil de sécurité par D de Villepin, qui exposa la position chiraquienne de la diplomatie française (et , au passage, rappelez-vous le French bashing qui s’en suivit) :

    ‘Le secrétaire à la Défense a exprimé avec rudesse ce point de vue récemment en assimilant la France et l’Allemagne à une « vieille Europe », en perte de vitesse face aux jeunes démocraties issues de l’Europe post-communiste, en général très pro-américaines*. Ce point de vue est largement partagé parmi les « faucons » de l’administration américaine, en particulier le vice-président Dick Cheney.’ Cette lettre fut signée par les dirigeants de 8 pays : Royaume-Uni, Espagne, Portugal, Italie, Pologne et les 3 mentionnés ci-après.

    *Hongrie, Pologne, République tchèque

    https://www.lalibre.be/international/2003/01/30/les-etats-unis-sopposent-a-la-vieille-europe-XJYEUH7NBZCC3BQOKEPOTW7V2Q/

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