Ce matin, en l’église de l’Ascension d’Athènes, superbe Chérouvikon, de Dimitrios Sourlantzi et Athanasios Karamanis, par un jeune chantre impressionnant, manifestement disciple du protopsalte qui est à côté de lui et le dirige. C’est à 1h05’30. Aussi, par le même, le mégalynaire (Axion esti) de Constantin Pringos, Licourgos Petridis et Dimitrios Sourlantzi, à 1h32’40.
Quand on entend cela on prend la mesure de l’ignorance des latins dont un grand argument anti-orthodoxe est que ces gens-là ont une tradition figée, sclérosée. Or les noms ci-dessus sont ceux de professeurs de musique byzantine et de chantres du patriarcat de Constantinople du XXe siècle. Le chant byzantin est toujours vivant, et chaque grand chantre reprend et adapte les compositions des aînés ou ajoute ses propres compositions, dans le respect de la tradition.
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