En juin, les Ukrainiens annonçaient fièrement avoir mis au point un nouveau super-missile, appelé Sapsan (faucon pèlerin), supérieur en tout point à l’ATACMS américain, et pouvant atteindre Moscou. Le missile était évidemment développé avec le concours d’experts occidentaux, et financement allemand. Le 16 juin, le gouvernement ukrainien annonçait le début de la production en série. Nos gazettes en faisaient l’éloge : c’était une fois encore la nouvelle arme qui allait changer la donne…
Mais aujourd’hui le FSB annonce qu’il a mis fin, courant juillet, au début de la production du missile. Comme le FSB est très avare d’annonces de ce genre, et comme l’Ukraine n’a pas réagi, on est enclin à croire les services russes. (D’autant que le Moscow Times, journal des opposants russes, en fait longuement état.)
En bref, le FSB et l’armée russe disent avoir détruit deux usines de fabrication des composants pour le Sapsan, l’institut de recherche pour les carburants, et l’atelier d’assemblage.
Des frappes ont été menées contre des installations du complexe militaro-industriel ukrainien impliquées dans la production de systèmes de missiles opérationnels et tactiques. Les actions coordonnées des agences de sécurité russes ont potentiellement empêché des frappes sur des cibles situées profondément à l’intérieur du territoire russe et éliminé la base technique de production des missiles balistiques à longue portée ukrainiens.

Les système Sapsan est notamment caractérisé par le fait que les missiles sont cachés dans des conteneurs qui s’ouvrent au moment opportun. Mais ça ne sert à rien quand le FSB (qui interceptait les conversations des responsables) trouve d’où ils viennent…
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Toutes les attaques russes contre des civils visaient probablement des lieux civils ou étaient cachés dans la population des usines de drones, d’armement, des unités mercenaires, mais aussi les services policiers chargés d’arrêter au hasard dans la rue des jeunes et moins jeunes ukrainiens pour les envoyer de force, et mal formés et armés, au front. Tous les services semblables qui ont été détruits ont du provoquer le contentement des ukrainiens qui en ont marre de ce service policier, de ces élites qui échappent à la conscription et pillent les richesses du pays et les aides occidentales. Voire même, nombre d’ukrainiens ont du indiquer l’emplacement précis des cibles militaires à dégommer.
Présenté par la propagande occidentale, ce sont des civils que les russes visent délibérément.
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