Et maintenant il le dit ouvertement : Netanayahu veut établir le Grand Israël, et il considère que c’est sa mission…
C’était mardi sur la chaîne i24 News. On lui présente une amulette représentant une carte de la « Terre promise », où Israël va du Nil à l’Euphrate, et on lui demande s’il se sent en phase avec cette vision du « Grand Israël ». « Oui, vraiment », répond-il, ajoutant qu’il se considère comme investi d’une « mission historique et spirituelle ». Sic.
Inutile de dire que le propos n’est pas passé inaperçu dans les chancelleries des pays arabes. Car le « Grand Israël comprend évidemment toute la Palestine, mais aussi tout le Liban, toute la Jordanie, la plus grande partie de la Syrie, la moitié de l’Irak, le nord de l’Arabie saoudite, et la partie de l’Egypte à l’est du Nil. Cette revendication se fait au grand jour en Israël, elle est portée par de nombreux soldats, mais le chef du gouvernement ne l’avait pas encore exprimée.
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Du Nil au Jourdain exactement, ce qui est représenté sur le drapeau israélien par les deux bandes bleues représentant le Nil et l’Euphrate.
Ce projet est en réalité sous entendu dès le départ du sionisme et même avant avec ses précurseurs. Or, il s’agit d’une invention pure et simple, jamais les Juifs antiques n’ont régné sur tout ce territoire, juste sur Jérusalem et sa banlieue durant deux cents ans, de 930 à 720 environ avant Jésus Christ. En prétendant interpréter des passages de la Bible, que ne recoupent aucune trace archéologique fiable, les juifs modernes prétendent s’approprier des territoires et royaumes ou ont juste vécus des Juifs parmi d’autres peuples. Leurs prétentions recoupent le territoire du royaume assyrien qui ne leur a jamais appartenu. Comme s’ils revendiquaient la France et la Gaule pour y avoir vécus.
En plus de leur origine contestable voire fausse, selon la Hallaka qui fait autorité devant les tribunaux israéliens, probablement qu’ils veulent faire table rase de toutes les histoires des peuples ayant eux réellement vécus et régné et s’étant opposés aux Juifs antiques. Un peu comme les palestiniens dont ils détruisent et chassent méthodiquement toute trace physique et archéologique.
Le seul royaume d’Israël selon la Bible juive est celui ou le Temple et les grands prêtres assuraient le culte dans la fidélité à leur élection divine et l’attente de leur Messie dont ils ont finis par lui préférer un roi guerrier glorieux et terrestre. Tout royaume terrestre était une concurrence au royaume de Dieu dont ils étaient les témoins de la présence au milieu d’eux. Tant qu’ils ne reconnaitrons pas leur égarement et leur refus de Dieu, ils resteront des nomades hostiles et rejetés des nations ou ils vivent.
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Si on élude le Christ, Fils de Dieu fait homme, alors ils vivent sur une interprétation fausse des écrits de l’Ancien Testament, notamment (parmi les versets les plus representatifs : Gn 15, 18 ; Dt 34, 4 ; 1R 5, 1 ; 2Ch 9, 26)
Le plus explcite à leurs yeux Gn 15, 18 : ‘18 En ce jour-là, Yahweh fit alliance avec Abram, en disant : « Je donne à ta postérité ce pays, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve de l’Euphrate : Du NIL à l’EUPHRATE…
Si on ne reconnaît pas le Christ que le Peuple qui fut le Peuple Élu a rejeté, refusant de Le reconnaître comme le Messie et qu’ils ont fait crucifié par l’occupant romain, puisqu’ils ne pouvaient pas directement le mettre à mort, alors on attend toujours son retour ; on veut hâter sa venue en s’érigeant légitime (=Peuple Élu) à édifier son royaume sur Terre, alors que les catholiques et orthodoxes savent que le Royaume de Dieu est céleste et non humain !!!
Ce Peuple qui a renié le Christ est celui qui s’écria Mt 27, 25 : ‘ 25 Et tout le peuple répondit : Que Son sang retombe sur nous et sur nos enfants !’. Bien évidemment, même si la majorité du Peuple est satisfaite (je maintiens qu’un Peuple, une Nation sont responsables, par la passivité de l’ensemble, même si tous ne sont pas d’accord ; la responsabilité individuelle n’est pas sans impact sur la responsabilité collective).
Le nouvel Israël, ce sont les fidèles au Christ. Ainsi faut-il lire le Nouveau Testament, lorsqu’on entend ce qualificatif et non l’Israël actuel qui usurpe ce nom .
A parte : la France, Fille aînée de l’Eglise aurait-Elle bientôt son rôle à jouer ? Personnellement, j’y ajoute foi. Un retour plutôt de courte durée, de plusieurs décennies (//les Rameaux) Cela avant la tribulation finale, les 3 années et demi de persécution (Golgotha) comme jamais il n’y en eût dans le monde (Dn, Mt, Ap) avant le Jour de Yahweh, le retour du Christ en gloire et le Jugement dernier.
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En ce jour-là, Yahweh fit alliance avec Abram, en disant : « Je donne à ta postérité ce pays, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve de l’Euphrate : Du NIL à l’EUPHRATE… »
Si le peuple Hébreu auquel Dieu a donné le nom de Juifs reste fidèle à sa vocation, n’adore pas le veau d’or, ne cherche pas à établir une royauté terrestre, ne retourne pas vers ses divinités, attend son Messie pour l’accueillir comme le leur promettaient leurs prophètes qu’ils ont tués.
On ne peut pas forcer à croire, à aimer, mais sans cet engagement ferme c’est la séparation. Or, la prétention à une royauté terrestre, le roi étant le peuple juif qui a pris la place de Dieu, n’est plus de l’ordre de la foi et de l’amour, mais de la prétention à avoir droit, être en quelque sorte propriétaire d’un titre et d’une terre parce que Dieu avait conclu une alliance avec ses lointains ancêtres sans se soucier de la fidélité donc de la légitimité de cette alliance. Si les dons de Dieu sont sans repentance, ils s’appliquent à ceux qui restent fidèles à cette alliance, qui y croient et ne prétendent pas avoir droit.
Et effectivement, c’est l’Eglise catholique qui assume même les errements du peuple Juif. Durant vingt siècles, les descendants du peuple Juif nous l’ont bien fait comprendre par leur haine inextinguible.
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D’ailleurs, l’errance de 40 ans dans le désert avant d’entrer en terre promise était nécessaire pour qu’aucun homme de la génération des adorateurs du veau d’or n’y rentre. Et Caïn est l’archétype humain de l’infidélité à Dieu.
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[…] « Grand Israël » […]
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