Assomption

« Dormition aux nuages » (les nuages qui amènent les apôtres auprès de la Mère de Dieu mourante), icône du monastère de la dîme, Novgorod, début du XIIIe siècle, galerie Tretiakov.

Doxastikon des apostiches des grandes vêpres, par le protopsalte Athanasios Vougioukli, membre fondateur du chœur universitaire « Les maîtres de l’art du chant liturgique », professeur de musique byzantine (premier prix du Conservatoire d’Athènes), auteur de plusieurs ouvrages sur le chant byzantin. Le titre d’« archonte hymnode de la Grande Eglise du Christ » lui a été décerné en 2003 par le patriarche Bartholomée en reconnaissance de sa contribution à l’art sacré.

Δόξα Πατρὶ καὶ Υἱῷ καὶ Ἁγίῳ Πνεύματι, καὶ νῦν καὶ ἀεὶ καὶ εἰς τοὺς αἰῶνας τῶν αἰώνων. Ἀμήν.
Ὅτε ἐξεδήμησας Θεοτόκε Παρθένε, πρὸς τὸν ἐκ σοῦ τεχθέντα ἀφράστως, παρῆν Ἰάκωβος ὁ Ἀδελφόθεος, καὶ πρῶτος, Ἱεράρχης, Πέτρος τε ἡ τιμιωτάτη κορυφαία τῶν θεολόγων ἀκρότης, καὶ σύμπας ὁ θεῖος τῶν Ἀποστόλων χορός, ἐκφαντορικαῖς θεολογίαις ὑμνολογοῦντες, τὸ θεῖον καὶ ἐξαίσιον, τῆς Χριστοῦ τοῦ Θεοῦ οἰκονομίας μυστήριον, καὶ τὸ ζωαρχικόν, καὶ θεοδόχον σου σῶμα κηδεύσαντες, ἔχαιρον πανύμνητε. Ὕπερθεν δὲ αἱ πανάγιαι καὶ πρεσβύταται τῶν Ἀγγέλων Δυνάμεις, τὸ θαῦμα ἐκπληττόμεναι, κεκυφυῖαι ἀλλήλαις ἔλεγον· Ἄρατε ὑμῶν τὰς πύλας, καὶ ὑποδέξασθε τὴν τεκοῦσαν, τὸν οὐρανοῦ καὶ γῆς Ποιητήν, δοξολογίαις τε ἀνυμνήσωμεν, τὸ σεπτὸν καὶ ἅγιον σῶμα, τὸ χωρῆσαν τὸν ἡμῖν ἀθεώρητον καὶ Κύριον. Διόπερ καὶ ἡμεῖς τὴν μνήμην σου ἑορτάζοντες, ἐκβοῶμέν σοι· Πανύμνητε, Χριστιανῶν τὸ κέρας ὕψωσον, καὶ σῶσον τὰς ψυχὰς ἡμῶν.

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Vierge Mère de Dieu, lorsque tu allas rejoindre celui qui fut mis au monde d’ineffable façon par toi, il y avait Jacques, premier hiérarque et frère du Seigneur, Pierre le vénérable et souverain coryphée des théologiens et tout le chœur des Apôtres divins ; en des hymnes d’explicite théologie ils chantaient le divin mystère de l’Economie du Christ notre Dieu ; et tandis qu’ils mettaient ton corps au tombeau, ce corps porteur de Dieu et source de vie, ils étaient dans la joie, Vierge toute-digne de nos chants. Au-dessus d’eux les très-saintes et vénérables Puissances des cieux, admirant la merveille et courbées de respect, se disaient mutuellement : Elevez les portes et recevez celle qui enfanta le Créateur de la terre et du ciel ; glorifions et chantons l’auguste corps plein de sainteté qui porta le Seigneur invisible pour nous ! C’est pourquoi, dans la célébration de ta mémoire, nous crions, Vierge toute-digne de nos chants : Relève le front des chrétiens et sauve nos âmes.


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