Le pèlerinage LGBT de Rome

Le jubilé LGBT se poursuit à Rome. Le P. James Martin S.J a publié une photo de la messe célébrée pour son lobby Outreach à l’oratoire Saint François Xavier par le P. Sam Sawyer S.J., rédacteur en chef de la revue America Magazine.

Le directeur exécutif d’Outreach, Michael O’Louglhlin, qui est « marié » à un homme, a publié des images de l’audience générale de mercredi sur la place Saint-Pierre, et du « meeting international » qui s’est tenu à la Curie jésuite, sur le thème : « Ecouter les expériences des catholiques LGBT ».

Le moment principal a été la messe célébrée ce matin en l’église du Jésus, église mère de la Compagnie de Jésus, par Mgr Francesco Savino, évêque de Cassano all’Jonio et vice-président de la conférence épiscopale italienne.

Sur le site de la « Tente de Jonathan » qui organise ce « pèlerinage », on peut lire le témoignage d’une Suédoise venue avec ses deux filles qui se croient des garçons : « Je passerai la Porte Sainte avec mes fils transgenres dans le cœur ». Et aussi ce dessin très significatif de la dictature LGBT (et du détournement blasphématoire du symbole de l’arc-en-ciel), sous le titre : « Quand tu découvres qu’au paradis, les brebis sont toutes arc-en-ciel ».

L’hebdomadaire Famiglia cristiana (qui appartient à la Société Saint-Paul et dont le directeur est un prêtre) participe à la fête, avec notamment un article illustré par cette photo, au-dessus de celle du P. James Martin S.J. qui raconte en détail sa rencontre avec Léon.

Et un article intitulé « L’Eglise montre son visage de mère », avec cette photo où est épinglé : « Pastorale de l’inclusion ».


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5 réflexions sur “Le pèlerinage LGBT de Rome

  1. Des vieux déguisés en jeunes décontractés, ça représente les obsessions de nombre d’homosexuels qui restent enfermés dans leurs blessures et refusent d’avancer.
    Ils refusent d’accepter ce qu’ils sont, souvent lié à des carences et blessures dans l’éducation, devenir adultes et s’engager dans la mariage avec l’autre sexe, ne plus rester en face à face avec soi et des semblables obsédés comme eux par leur image.

    Quand la réalité devient insupportable, il faut que la réalité devienne ce qu’on peut supporter, voire qu’on s’invente pour se supporter sans vérité. C’est à dire être né comme ça, prétendument justifié par l’Ecriture, et forcément persécuté par les gens en bonne santé. Et c’est l’inversion accusatoire, même la sainte Ecriture est convoquée au tribunal du mensonge pour inventer une légitimité biblique à ce qui relève du désordre humain, moral, pathologique, du drame spirituel.
    Aucune forme de remise en cause, d’esprit critique comme nous le pratiquons ordinairement face à nos faiblesses et imperfections. Quoi d’extraordinaire ou de surhumain là-dedans? Par contre, il faut faire preuve d’humilité, ce qui manque tant à ces hommes et ces femmes qui se prétendent supérieurs aux autres et ne pas avoir à s’engager sur un chemin de liberté et d’espérance.

    Pour eux, et je ne parle que des vindicatifs, tout est de la faute des autres, nous sommes victimes, nous avons « le droit » et maintenant nous sommes bénis par Dieu.

    Et il se trouve un clergé, voire peut-être car je me garde de tout procès d’intention la complaisance d’un pape, pour cautionner ces mensonges, cette inversion, cette gifle à la face du créateur qui a donné à tous ses enfants la même liberté pour correspondre à sa grâce et qui aime d’un amour sans partage les plus démunis et blessés d’entre eux.

    Quel misérable gâchis!

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