En réponse à la question d’un journal local, l’administration régionale ukrainienne de Zaporojia fait savoir qu’au 1er septembre aucune communauté de l’Eglise orthodoxe ukrainienne n’a déposé de documents pour changer d’appartenance, à savoir pour rejoindre l’Eglise du pouvoir.
L’Union des journalistes orthodoxes ukrainiens, qui rapporte cette information, souligne que la région compte 162 paroisses de l’Église orthodoxe ukrainienne et que « la plupart des églises se trouvent dans le territoire occupé ».
En bref la Russie préserve l’intégrité de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, alors que certains districts de l’ouest se félicitent de l’avoir éradiquée. En l’occurrence il ne s’agit pas d’un territoire occupé, mais libéré de ceux qui veulent détruire l’Eglise orthodoxe.
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Il n’empêche, l’Ukraine dans ses frontières de 1991 n’étant plus qu’un vague souvenir, les diocèses ukraino-orthodoxes des territoires novorusses réunis à la Russie n’ont-ils pas vocation à devenir russo-orthodoxes ? Au moins pour les quatre oblats pour lesquels le rattachement est officiel. D’ailleurs qu’en est-il en Crimée ?
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Les orientaux ne sont jamais pressés, ils visent le temps long. L’Eglise orthodoxe russe a attendu 2022 pour créer une métropole de Crimée, à laquelle se sont immédiatement ralliés les trois évêques. (Officiellement c’est à la demande des évêques que la métropole russe a été créée.)
La métropole de Donetsk et Marioupol est toujours officiellement de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, mais en 2024 a été mis à sa tête un Russe de Riazan qui était métropolite de… Vladivostok. En 2022 un diocèse de la métropole de Lougansk a demandé à être rattaché à Moscou, mais il n’a pas été suivi par les autres.
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