De la férie

Le martyrologe de ce jour commence par saint Cléophas, celui des deux « pèlerins. D’Emmaüs » dont l’évangile donne le nom.

Ver la fin on trouve une suite de quatre évêques français :

A Lyon, en France, la mise au tombeau de saint Loup, qui d’anachorète devint évêque.

A Auxerre, saint Aunachaire, évêque et confesseur.

A Blois, en Gaule, saint Solenne, évêque de Chartres, célèbre par ses miracles.

Le même jour, saint Principe, évêque de Soissons, frère du bienheureux évêque Remi.

Avant saint Loup de Lyon il y avait eu saint Loup évêque de Troyes, mort en 478, et peu avant lui un saint Loup évêque de Soissons, qui avait participé au concile d’Orléans de 511 quand saint Loup de Lyon préside celui de 538. Saint Loup de Soissons était le successeur de saint Principe, qui était son père en même temps que le frère de saint Remi. Il y aura au siècle suivant un saint Loup de Sens et un saint Loup de Limoges.

Saint Loup de Lyon était ermite près de l’abbaye de l’Ile-Barbe dont il devint abbé. Les moines fuient l’île lors de la guerre entre Francs et Burgondes, et Loup devient évêque de Lyon, d’abord sous tutelle burgonde, puis sous tutelle franque. Il se serait ensuite retiré dans son abbaye, dont une chapelle lui sera dédiée.


En savoir plus sur Le blog d'Yves Daoudal

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

Une réflexion sur “De la férie

Laisser un commentaire