Quisnam tuum éloqui splendórem póterit, o María ? Quisnam porténtum, quod ipsa es, enarráre verbis áudeat ? Quisnam magnificéntiam tuam effári se posse confídet ? Tu hóminum exornásti natúram ; tu Angelórum órdines superásti ; tu fulgóres Archangelórum obtenebrásti ; tu dénique omnem creatúram longe transgréssa es : quippe quæ præ omni creatúra enituísti puritáte ; et ómnium creaturárum Conditórem in te excepísti ; ipsúmque et sinu tuo gestásti, et genuísti ; et sola ex ómnibus creatúris Dei Mater effécta es.
Qui donc pourrait exprimer ta beauté resplendissante, ô Marie ? Qui oserait raconter avec des mots humains ce prodige que tu es ? Qui pourrait se targuer de pouvoir dire ta magnificence ? C’est toi qui as embelli la nature des hommes, toi qui as surpassé les chœurs des anges, toi qui as obscurci l’éclat des archanges, c’est toi enfin qui l’as emporté de loin sur toute créature. Car, plus que toute créature, tu as resplendi par ta pureté, et le Créateur même de toutes les créatures, tu l’as reçu en toi, tu l’as porté en ton sein et mis au monde ; seule, parmi toutes les créatures, tu es devenue la Mère de Dieu.
2e homélie de saint Sophrone de Jérusalem sur l’Annonciation, leçon des matines.

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