4e dimanche de l’Avent

Le graduel, chanté par les moines de Ligugé en 1956.

Prope est Dóminus ómnibus invocántibus eum: ómnibus, qui ínvocant eum in veritáte. ℣. Laudem Dómini loquétur os meum: et benedícat omnis caro nomen sanctum ejus.

Le Seigneur est proche de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité. Ma bouche annoncera la louange du Seigneur ; que toute chair bénisse son saint Nom.

« Le Seigneur est proche. » Quelle consolation ! Ce que nous avons espéré et prié avec tant de ferveur est vraiment en train de se réaliser. Il viendra à nous avec tout son amour. À tous ceux qui le prient en vérité, il se révélera et accomplira sa parole : « Avant même que vous ne m’appeliez, voici, je suis là. » Mais notre prière doit être sincère, et notre supplication doit être directe et franche. Mon chant et ma prière sont-ils tels qu’ils devraient être ? Sont-ils sincères ? Est-ce que je mets sans réserve toutes les forces de mon âme, tout mon cœur, au service de Dieu ? L’épître d’aujourd’hui souligne si bien le fait que lorsque le Seigneur viendra, il dispersera les ténèbres et mettra en lumière toutes les choses cachées !

La venue prochaine du Seigneur devrait susciter en nous un chant de louange et d’action de grâce. Puissions-nous mieux apprécier Sa personne et l’amour immense qui L’a poussé à descendre sur cette terre ! Quelle inspiration nous procurerait alors la simple pensée de Sa venue ! Le psalmiste dit : benedicat omnis caro — toute l’humanité, toute la terre, devrait se joindre à ce chant de louange. Mais qu’en est-il réellement ? Beaucoup ne savent pas que c’est le temps de l’Avent, que Noël approche, que l’Enfant Jésus se tient à l’entrée de leur cœur. Beaucoup ne veulent même pas savoir qu’aujourd’hui est dimanche ; ils ne veulent pas venir à l’église. Et parmi ceux qui viennent, certains ont simplement l’intention de demander telle ou telle faveur ; ils semblent ne rien savoir de la louange ou de l’action de grâce. Tout cela devrait enflammer notre zèle, devrait faire monter ce chant de louange du plus profond de nos cœurs, pour aider à vérifier la pensée finale de l’épître d’aujourd’hui : « Alors chaque homme recevra la louange de Dieu. »

Dom Dominic Johner

*

L’antienne de Benedictus :

Nolíte timére ; quinta enim die véniet ad vos Dóminus noster.

Ne craignez pas ; car le cinquième jour notre Seigneur viendra à vous.

L’antienne de Magnificat :

O Oriens, * splendor lucis ætérnæ, et sol justítiæ : veni, et illúmina sedéntes in ténebris, et umbra mortis.

O Orient, splendeur de la lumière éternelle, et soleil de justice : venez et éclairez ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.


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