La folie trans

Elon Musk a rapporté, dans un podcast de Joe Rogan, qu’un de ses amis avait dû fuir la Californie pour empêcher que l’on fasse de sa fille de 14 ans un faux garçon.

« J’avais un ami qui vivait dans la baie de San Francisco, et ils ont essayé de transgenrer sa fille. L’école a littéralement envoyé la police chez lui pour lui enlever sa fille. »

La Californie est officiellement un « sanctuaire » pour les traitements transgenres. La loi donne aux tribunaux une compétence d’urgence si un mineur veut suivre ces traitements et en est empêché.

Dans ce cas, c’est l’école qui a alerté la police.

« L’école et l’État de Californie ont conspiré pour monter sa fille contre lui et la forcer à prendre des médicaments qui auraient changé sa vie, l’auraient stérilisée et auraient eu des effets irréversibles. »

« Mais il a réussi à convaincre la police de ne pas lui retirer sa fille immédiatement, et cette nuit-là, il a pris un avion pour le Texas. » Un an après, l’adolescente est normale et à l’aise dans son sexe.

« Ce n’était pas normal », conclut Musk.

Rogan a cité un rapport de Colin Wright sur la « contagion sociale » qui a conduit à l’épidémie transgenre. « Quand vous avez neuf enfants dans un groupe d’amis et qu’ils décident tous ensemble de devenir transgenres, quelque chose ne va pas. Ce n’est pas statistiquement possible. »

LifeSiteNews rappelle que dans une récente interview, Jeff Younger a décrit ce qu’il a ressenti quand son fils lui a été enlevé pour « changer de sexe » : « Savoir ce qui est fait à son enfant et être incapable d’intervenir, c’est comme être attaché à une chaise pendant qu’il est victime d’abus sexuels, incapable de réagir. En bref, c’est une souffrance propre à notre culture folle, captive des LGBT. »

La famille habitait au Texas. Lorsque la Californie est devenue un « sanctuaire » transgenre, la mère a enlevé son fils et l’a conduit dans cet Etat pour qu’il devienne une fille. L’affaire a fait du bruit au Texas, car il y avait eu plusieurs décisions de justice donnant raison à la mère et lui confiant la garde de son fils. En 2022, le gouverneur du Texas Greg Abbott a ordonné aux services de protection de la famille de considérer tout traitement transgenre de jeunes comme un abus sur mineur.

Le mépris des fidèles, et de la messe

Jusqu’où iront-ils dans leur mépris des fidèles qui est d’abord un mépris blasphématoire et sacrilège de la messe ?

Le diocèse de Cleveland dans l’Ohio fait savoir que Rome a accordé une prolongation de deux ans à deux messes traditionnelles dans le diocèse…

Un sursis pour la messe ! Le saint sacrifice de la messe en sursis, de par la volonté de Rome… Vous l’aurez encore deux ans si vous êtes sage, et après, ce sera fini.

Ce n’est pas tout. Il faut vraiment la vouloir : A Akron, ce sera le dimanche à 13 heures. Sic. A Cleveland, à 9h30.

En 2023 il y avait une douzaine de sites de messe traditionnelle dans le diocèse. Il en restait deux, ce sont ceux qui restent en sursis.

Mais de quoi se plaint le peuple ? Il y en a en fait un troisième, que le bon évêque a créé : au sanctuaire Sainte-Elisabeth de Hongrie, tenu par l’Institut du Christ Roi.

Ainsi, quand le sursis prendra fin, l’évêque pourra dire : vous voyez bien qu’il y a toujours une messe traditionnelle dans le diocèse…

(Le fait que Rome donne un sursis de deux ans veut surtout dire que dans deux ans l’infâme motu proprio Traditionis custodes sera toujours en vigueur.)

La culture de mort en Uruguay

Le Sénat de l’Uruguay a adopté à une large majorité de 20 voix sur 31 présents le projet de loi légalisant l’euthanasie, dit « Mort digne ». Les députés l’avaient adopté le 13 août par 64 voix sur 93 votants.

Selon les sondages, plus de 60% des Uruguayens sont favorables à l’euthanasie. Le « Collège Médical » n’avait pas pris position. Les évêques ont exprimé leur « tristesse »…

L’Uruguay anciennement catholique devient le premier pays d’Amérique latine à légaliser l’euthanasie par un vote. En Colombie et en Equateur elle a été imposée par la Cour constitutionnelle.

Une nouvelle claque de Léon XIV aux pro-vie américains

Le pape a nommé deux nouveaux membres de la Commission pontificale pour l’État de la Cité du Vatican (qui est désormais présidée par une femme) : les cardinaux Blase Cupich et Baldassare Reina. Tous deux bergogliens de choc, farouches ennemis de tout ce qui est traditionnel.

C’est une nouvelle claque aux pro-vie qui avaient osé critiquer, le mois dernier, la décoration conférée par Cupich au sénateur Dick Durbin pour l’ensemble de sa carrière et son soutien aux migrants. Dick Durbin est un fanatique de l’avortement sans limite. Interrogé sur la question, Léon XIV avait répondu qu’on n’est pas pro-vie quand on n’est pas pour les immigrés clandestins.

Au passage, une nouvelle pichenette aux tradis : les autres membres de la Commission sont reconduits pour un mandat de cinq ans, dont le cardinal Arthur Roche, préfet du dicastère pour le culte divin, farouche adversaire de la liturgie traditionnelle.

Université catholique-woke

L’université catholique Viterbo du Wisconsin demande que ses employés ajoutent à leur signature leurs pronoms de genre, et la vice-présidente Erin Edlund donne l’exemple en mettant « she/her/hers », indiquant qu’elle s’identifie comme femme.

La note indique qu’il s’agit « d’améliorer la cohérence, le professionnalisme et l’alignement avec notre nouvelle image de marque ».

On ne sait pas ce qu’est la nouvelle image de marque, mais celle qui est proclamée par l’université est son « identité catholique et franciscaine »…

Life Site News souligne :

« L’adoption des pronoms de genre est doublement scandaleuse pour une université catholique. Elle implique tout d’abord un déni de la réalité biologique au profit des “préférences” de chacun, rejetant ainsi le fondement même d’une véritable éducation : prendre au sérieux la vérité objective. »

Mais cette université parraine depuis 2011 un « Pride Club » qui a mis en place « des espaces sur le campus où les étudiants peuvent s’arrêter et s’informer sur les différentes identités ».