L’avortement sans limite

Les députés britanniques ont très largement adopté hier, par 379 voix contre 137, un amendement qui dépénalise l’avortement sans aucune limite.

La loi actuelle stipule que l’avortement est illégal mais qu’il est dépénalisé jusqu’à la 24e semaine de grossesse. Quand l’amendement sera définitivement voté, cette limitation n’existera plus.

Toutefois un autre amendement, visant à établir l’avortement comme un « droit », n’a pas été adopté.

La France extrémiste LGBT

La France a donc atteint le degré extrême de la pourriture LGBT, et de façon officielle. Ce qui n’est pas étonnant dans un pays qui inscrit dans sa Constitution le droit de tuer les bébés.

C’est la « Défenseure des droits », Claire Hédon, qui dénonce « l’ampleur des discriminations » visant partout, dans tous les domaines, les prétendues « personnes transgenres ». Et il faut que ça change. Elle « entend réaffirmer l’importance du respect de l’identité de genre et rappeler le droit applicable ».

Respecter la soi-disant identité de genre, cela veut dire concrètement :

— Dans les fichiers des entreprises et de l’administration, on doit utiliser le mot « Monsieur » ou « Madame » que veut la personne, indépendamment de son sexe, ou supprimer cette mention.

— Les procédures de changement de prénom et de « sexe » à l’état civil doivent être « déjudiciarisées, déclaratoires, accessibles et rapides ».

— Les mineurs doivent également pouvoir bénéficier de cette procédure.

— Il faut mettre fin aux « exigences déraisonnables » auxquelles sont confrontées les personnes prétendument transgenres dans leur parcours de soins. Un gynécologue ne pourra plus refuser d’examiner un homme qui se prétend femme.

— Les fédérations sportives ne doivent plus refuser de faire concourir des « personnes transgenres » : les hommes qui se disent femmes peuvent participer à toutes les compétitions féminines.

— Les « personnes transgenres » condamnées à des peines de prison doivent être incarcérées dans la prison correspondant à leur genre : les hommes qui se disent femmes doivent être mis dans une prison pour femmes. La « Défenseure des droits » ne précise pas si elle fournit les préservatifs aux femmes qui vont être violées.

La France est devenue véritablement immonde.

La dictature de la culture de mort

Des « collectifs féministes » ont revendiqué les collages et dégradations effectués dans la nuit du 11 au 12 juin sur la façade de la maison médicale La Présence, dans le 3e arrondissement de Lyon, parce que les médecins qui exercent dans cette maison créée par une association catholique font jouer la clause de conscience et refusent de délivrer des contraceptifs.

Ainsi agissent des adeptes de la tolérance et du vivre ensemble contre des médecins qui sont dans leur droit.

Il s’agit d’actions d’intimidation, puisqu’on peut se faire prescrire des contraceptifs partout ailleurs, et clairement revendiquées comme telles, avec en prime l’exigence de la suppression de la clause de conscience :

En réaction aux diverses enquêtes (Médiapart  et Rue89) , lettre ouverte et face à l’inaction de l’État, nous, les Collages féministes Lyon, les Lesbiennes contre le patriarcat et Nous Toutes Rhône, nous sommes unies pour dénoncer à nouveau et tant qu’il le faudra les agissements de la maison médicale La Présence, qui ne respecte pas certains droits fondamentaux pourtant inscrits dans la loi, et qui institutionnalise le recours à une clause de conscience dont nous voulons souligner la dangerosité pour nos corps et nos libertés.

On note l’ignoble mensonge sur la « dangerosité » de la clause de conscience, mais on se demande aussi pourquoi les lesbiennes ont un besoin vital de contraceptifs.

Oui, c’est un meurtre

Nos gazettes soulignent que la justice du Texas ose poursuivre pour « meurtre » un homme qui a fait avorter une femme à son insu.

C’était en septembre 2024. La femme que fréquente Justin Anthony Banta lui apprend qu’elle est enceinte. L’homme, qui travaille au département informatique du ministère américain de la Justice, lui propose de payer les frais de l’avortement. La femme refuse : l’avortement est interdit au Texas, et elle veut garder l’enfant. Le 17 octobre, elle passe une échographie : le fœtus est en parfaite santé. Le même jour, Banta l’attend dans un café et une boisson lui est préparée. Elle la boit. Le lendemain, à cause de saignement vaginaux importants et d’une extrême fatigue, elle se rend aux urgences. Le surlendemain elle perd son enfant.

L’enquête a abouti la semaine dernière à l’inculpation de Justin Anthony Banta pour « meurtre capital » et falsification de preuves matérielles.

Et c’est une occasion de s’en prendre au Texas qui a « une des lois les plus restrictives aux Etats-Unis » sur l’avortement. Mais ce qui chez nous est un droit est à Austin un meurtre. Parce que c’en est un, objectivement.

L’avortement au Mexique

Au Mexique, le Parlement de Guanajuato, un Etat du centre du pays, a rejeté hier la dépénalisation de l’avortement, par 19 voix contre 17.

La semaine dernière, un vote avait abouti à 18 voix contre et 18 voix pour. L’ONU avait demandé un nouveau vote (sic), afin que cet Etat se mette en conformité avec la décision de la Cour suprême du Mexique, qui en 2021 a décidé que l’interdiction de l’avortement était anticonstitutionnelle.

Mais un député du parti Vert a changé d’avis, dans le « mauvais » sens…

Un recours a été immédiatement porté devant la Cour suprême, qui a déjà obligé deux Etats à décriminaliser l’avortement.

Car au Mexique comme dans divers autres Etats d’Amérique latine, c’est la Cour suprême qui pilote la culture de mort, façon dictatoriale.