Les soviétiques profanateurs de Kiev

Les représentants du gouvernement ukrainien sont descendus au niveau des fonctionnaires soviétiques de l’antichristianisme. Ce qui est logique, puisqu’ils persécutent le clergé et les fidèles et leur enlèvent leurs églises au motif que ces églises « appartiennent à l’Etat »… depuis l’époque soviétique.

La directrice de la « Réserve de Tchernihiv » (c’est ainsi qu’ils appellent les ensembles architecturaux religieux), Natalia Rebrova, a ironisé sur les vieilles moniales qui se trouvent encore dans le monastère. Le personnel de la réserve, dit-elle, est sans cesse sur le territoire du monastère et « effectue le travail qu’il doit faire ». Les moniales, qui sont là « illégalement », sont « captives de la propagande, captives de l’idée qu’elles sont là pour toujours », parce que « la direction du monastère a pris en otage les nonnes âgées et les manipule ». Et elle ricane : « Nous entendons dire que nous reviendrons toujours »…

Un journaliste lui dit que d’un point de vue seulement humain, on peut les comprendre, puisqu’elles sont des religieuses, qu’elles se trouvent dans leur sanctuaire et qu’elles veulent vivre selon leurs croyances. Réponse : « Si vous vivez dans un État, vous êtes un citoyen de cet État, vous aimez cet État, vous devez respecter les lois de cet État. D’un point de vue purement humain, on peut comprendre les erreurs, mais lorsque vous avez une œuvre à réaliser, c’est très difficile à comprendre. »

Puis elle s’est vantée que l’expulsion des fidèles de la cathédrale a permis à l’Etat de prendre les reliques des saints pour les profaner. Elle a osé dire sans frémir, en bonne fonctionnaire bolchevique : « J’aimerais souligner qu’au début de l’année 2024, les reliques de trois saints de Tchernihiv ont été inscrites au registre de l’État. Pour la première fois en Ukraine, le ministère de la Culture a pris une telle décision. Ce sont des pièces à conviction spécifiques, qui sont systématiquement examinées par des experts en la matière, des anthropologues. »

Alors que les orthodoxes condamnaient le fait que des films soient projetés dans la cathédrale, elle avait déclaré auparavant que les projections de films continueraient.

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Des représentants de la commission d’État pour l’inventaire des « biens de la réserve historique et architecturale d’État de Kremenets-Pochayiv » ont tenté une nouvelle fois aujourd’hui d’entrer dans la laure de Potchaïev. Une nouvelle fois ils ont été refoulés par des fidèles et des moines accompagnés d’avocats, au motif qu’ils n’ont aucune base légale pour le faire.

Olga Routkovskaïa, directrice adjointe de la commission et représentante du ministère de la culture, a déclaré qu’en réponse aux actions des fidèles, un groupe d’enquête et d’opération sera appelé sur le site pour enregistrer les « obstructions au travail de la commission ».

Les représentants de la Laure rappellent qu’ils sont les détenteurs légaux de ce bien et qu’ils l’utilisent strictement pour l’usage auquel il est destiné. Le hiérodiacre Pitirim a expliqué que le ministère de la Culture lui-même s’était retiré de la détermination de la personnalité juridique des parties au contrat. Ainsi, tant qu’il n’est pas précisé qui est l’héritier légal des droits de propriété, il est illégal de procéder à l’inventaire.


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2 réflexions sur “Les soviétiques profanateurs de Kiev

  1. En bons révolutionnaires soviétiques, héritiers des révolutionnaires français, c’est le même antichristianisme. Ils sont pires que l’État chinois actuel. Peut-être sont-ils au niveau nord-coréen, face au christianisme, mais pire qu’eux face à leur Peuple dont ils n’ont aucun souci et qu’ils méprisent.

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