Une nouvelle réunion entre Américains et Russes a eu lieu aujourd’hui, à Istanbul. Non seulement elle se déroulait à huis clos, mais les noms des participants n’ont pas été divulgués. Elle a duré six heures et demie.
Voici ce qu’en a dit Maria Zakharova ce matin :
Dans le cadre du développement d’une série de contacts bilatéraux de haut niveau, une réunion d’experts se tient aujourd’hui à Istanbul pour trouver des solutions aux nombreux « irritants » qui persistent dans le dialogue bilatéral en raison du terreau que les précédentes administrations américaines ont créé par leurs actions destructrices.
Ces questions problématiques se sont accumulées à la suite des activités répréhensibles de plusieurs équipes précédentes à la Maison Blanche. Elles ont délibérément créé des obstacles au fonctionnement de l’ambassade russe à Washington et ont ainsi porté atteinte à la structure même des relations diplomatiques entre nos deux pays. Comme vous le savez, la Russie a été contrainte de prendre des mesures miroirs.
La nouvelle équipe de la Maison Blanche a compris que cette situation ne pouvait pas durer indéfiniment.
Nous espérons que la réunion d’aujourd’hui sera la première d’une série de consultations d’experts qui nous permettront, à nous et aux États-Unis, de surmonter les divergences qui sont apparues et de renforcer les mesures de confiance.
Dans son discours au FSB en début d’après-midi, Vladimir Poutine a déclaré que la communication initiale avec l’administration américaine « inspire certains espoirs». « Il existe une volonté réciproque d’œuvrer au rétablissement des relations entre les pays, à une résolution progressive de l’arriéré colossal de problèmes systémiques et stratégiques dans l’architecture mondiale. »
Les actuels partenaires américains « font preuve de pragmatisme, d’une vision réaliste des choses et abandonnent de nombreux stéréotypes, les soi-disant règles et clichés idéologiques messianiques de leurs prédécesseurs, qui, pour l’essentiel, ont été les raisons qui ont conduit à la crise de l’ensemble du système des relations internationales ».
Il a ajouté que tout le monde n’est pas satisfait du dialogue entre la Russie et les États-Unis, et certains vont donc tenter de le perturber ou de le discréditer. « Nous devons en tenir compte et utiliser toutes les ressources diplomatiques et de renseignement disponibles pour déjouer de telles tentatives. »
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En effet, les Russes ne minimisent pas le danger et le pouvoir de nuisance de tout le personnel « Biden ». Et le dénoncer à l’avance peut permettre de mettre les saboteurs sur la touche.
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