Les gazettes qui font état du refus de Serguei Lavrov de mener des négociations avec l’Ukraine au Vatican ne citent que le début de son propos, parce qu’elles refusent de connaître la situation ukrainienne, notamment en matière religieuse.
Serguei Lavrov s’exprimait dans le cadre d’une conférence intitulée « Les terres historiques du sud de la Russie : identité nationale et autodétermination des peuples ».
Au sujet de la proposition du Vatican (appuyée par Donald Trump), il a dit qu’il était contre « le gaspillage d’efforts pour élaborer des options qui ne sont pas tout à fait réalistes ». Parce que le Vatican n’est pas le lieu pour évoquer les causes profondes du conflit, ce qui doit être au cœur du règlement de paix, comme le répètent sans cesse les dirigeants russes :
« Imaginer le Vatican comme lieu de négociations : je dirais que c’est un peu inélégant, que des pays orthodoxes aillent discuter de questions liées à l’élimination des causes profondes sur un sol catholique. »
Car, a-t-il souligné, l’une de ces causes profondes est la persécution permanente de l’Eglise orthodoxe ukrainienne et la volonté acharnée du régime de Kiev d’éradiquer cette Eglise.
Or le Vatican est lié à l’Eglise grecque-catholique ukrainienne, qui soutient l’Eglise du pouvoir contre l’Eglise orthodoxe dont elle approuve ouvertement l’interdiction.
Il résulte du propos de Lavrov (c’était déjà le cas dans son discours du 20 mai) que les Russes n’admettront pas et ne permettront pas la suppression de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, et il le dit au moment même où commence concrètement le processus.
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Qu’en est-il des accusations de persécution des catholiques en Russie?
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[…] Lavrov et l’Ukraine […]
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Et passer son temps à négocier en terre mahométane a-t-il plus de sens ? D’autant que cela donne la part belle à ces autocraties musulmanes.
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Euh? Le territoire du Vatican ne vaut peut-être pas mieux que la dictature turque.
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Est-ce que Poutine, et donc Trump, ont le choix? Qui, en dehors de la Turquie et de l’Arabie Saoudite peut-être, peuvent être acceptés comme médiateur, et sont prêts à prendre le risque d’organiser une telle réunion?
Certes, ils en profiteront politiquement, mais il n’existe que des autocraties en terre d’islam et les pays post chrétiens sont tous derrière Washington, Israël et l’UE ou restent à distance en étant déjà accusés d’être pro russe, donc discrédités comme la Hongrie.
C’est difficile de choisir ceux qui acceptent d’organiser des réunions qui signifient la défaite de l’occident et ses alliés.
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Il est certain que la hiérarchie gréco-catholique ukrainien s’étant mis du côté du régime kiévien dès le début des attaques du gouvernement pro-européen (mondialiste) contre les russophones de l’est et du sud de l’actuel Ukraine, cela n’a pu qu’indisposer Moscou.
Certes les gréco-catholiques ont été particulièrement persécutés à l’époque soviétique, mais cela n’empêche que par le soutien de leur hiérarchie au régime de Kiev, cela n’a pas aider à modérer la persécution contre des orthodoxes ukrainiens restés fidèles au patriarcat de toujours donc de Moscou et aux valeurs traditionnels…Et cela, même si, étant donné le régime totalitaire de Kiev, il aurait sans doute été difficile de résister (voir l’incorporation de forces des recrues qu’ils soient orthodoxes de l’église kiévienne ou de l’église moscovite).
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« Certes les gréco-catholiques ont été particulièrement persécutés à l’époque soviétique » Oui, mais il ne faudrait pas que par myopie ou opportunisme, ou revanche ils soutiennent la persécution par Kiev de l’église dépendant du patriarcat de Moscou. On ne doit pas se plaindre d’une persécution passée et la tolérer contre d’autres dans le présent.
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Le Vatican ce n’ est pas élégant.
https://vm.tiktok.com/ZNdhwR9MC/
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