Sacerdoce des femmes : le forcing de Fribourg

Celles qui ne sont pas sur la photo ont peur pour leur carrière…

Riposte catholique fait écho à l’affaire des neuf étudiantes en théologie de Fribourg qui ont fait officiellement une demande pour être admises au séminaire, sachant que la demande serait évidemment rejetée. Mais il s’agit de faire avancer la revendication, avec l’appui des médias… et des professeurs de théologie.

L’initiative a été lancée à la fin de l’année dernière, intitulée « Mon Dieu ne discrimine pas ! » (slogan orné d’une étoile arc-en-ciel). Appuyée sur un site internet du même nom, avec une vidéo qui a été vue 430.000 fois.

Neuf étudiantes ont finalement décidé d’y participer, et ont envoyé leur lettre de demande (avec le logo de leur lobby) à l’archevêché le 21 mai.

Les demoiselles ont été reçues par l’évêque auxiliaire recteur du séminaire, Christian Wurz. Il a déclaré que cette candidature était un signe positif de « l’engagement et du sérieux avec lesquels les femmes abordent leur vocation et leur cheminement dans l’Église », mais qu’il ne pouvait pas les accepter puisque le droit de l’Eglise ne le permet pas (encore).

La démarche était clairement appuyée par les professeurs de la faculté de théologie de l’université de Fribourg. Ils ont déclaré dans un communiqué que « cette action est un signe fort et courageux », et que les raisons invoquées contre l’ordination des femmes ne sont pas convaincantes d’un point de vue théologique et académique…


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9 réflexions sur “Sacerdoce des femmes : le forcing de Fribourg

  1. Curieux de voir si Ruedi Imbach fait partie des théologiens conspirateurs.

    Curieux aussi de savoir si l’évêque auxiliaire a reçu les postulantes en groupe ou bien une à une, car dans la première hypothèse le caractère politique de la démarche est admis.

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  2. Riposte Catholique s’en prend vainement à l’Église « catholique » allemande puisque Fribourg est en Suisse. Il est vrai que la situation y est assez similaire, mais tout de même c’est prêter le flanc à son discrédit.

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    • Désolé pour vous mais il s’agit ici de  Fribourg-en-Brisgau , en Allemagne et pas de son homonyme en Suisse. Et son archevêque Stephan Burger est allemand pur jus. Avec Tübingen ( Hans Küng), un repaire d’apostats.

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      • Voilà qui m’apprendra à jouer les fact-checkeurs. Le nom de l’évêque auxiliaire renvoie effectivement à ce diocèse allemand. Le nom du journal aussi aurait dû être pour moi un indice puisqu’il est le diminutif de Bade-Wurtemberg, le Land de cette ville. Il est quand même dommageable que l’article ne fasse pas explicitement mention du nom complet de cette cité.

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    • Très bon conseil, elles pourront être pasteures, évêquesses lesbiennes et se « marier » entre elles comme en Suède ou chez les épiscopaliens, anglicans. YD en avait parlé dans le temps (http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/11/25/en-suede-6002629.html). C’est curieux comme tous ces protestants qui ne reconnaissent pas le sacrement d’ordre se donnent des titres ronflants et se pavanent en habits « liturgiques »

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      • Non, il n’y a plus rien à transgresser chez les protestants. Pas moyen de faire parler de soi, de se victimiser ou passer pour une héroïne féministe.
        Et quand elles obtiendraient le sacerdoce, ce serait pour réclamer le mariage homosexuel puis le divorce, etc, et finir par pleurnicher sur l’Eglise qui a tout abandonné, etc.

        Leur but est de détruire, dégrader, souiller.

        Elles sont dotées de suffisamment d’intelligence pour constater l’échec patent chez les protestants de toutes leurs revendications, c’est plus pour nuire, se mettre en valeur, faire parler d’elles qu’autre chose.

        A la cuisine tout ça! Et encore, avec une vraie femme pour les surveiller.

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