Le sacrilège d’Abérats-Sillègue

« Hier, j’ai fait un grand monologue au festival Euskal Herria Zuzenean. Dans une église non désacralisée, 200 personnes ont fait vaciller les fondations du catholicisme dans un éclat de rire. Nous avons profané, blasphémé et dénoncé les abus sexuels de l’Église. Dieu est mort ! »

Dimanche 29 juin, en la fête des saints apôtres Pierre et Paul, l’artiste autoproclamée Ane Lindane est montée sur l’autel de l’église d’Arbérats-Sillègue, dans le pays Basque, a mimé une masturbation avec un crucifix en proférant des obscénités, et a jeté à terre le crucifix. Pour ceux qui voudraient vérifier, la vidéo est visible par exemple ici.

Mgr Aillet a publié le communiqué suivant :

« Une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux révèle qu’une militante, dont la prestation était programmée dans le cadre du festival de musique « Euskal Herria Zuzenean », s’est livrée, le dimanche 29 juin, après s’être dressée sur l’autel de l’église du village d’Arbérats-Sillègue, à des gestes particulièrement obscènes tout en tenant des propos violemment antichrétiens. De tels agissements, qui précisons-le, se sont produits dans une église consacrée au culte, heurtent profondément la communauté catholique. Ils constituent, aux yeux de l’Église, un sacrilège qui appelle un acte de réparation. »

Bon. Mais on ne dit pas comment il se fait qu’un festival qui existe depuis de longues années, qui se déroule depuis l’an dernier à Arbérats-Sillègue, qui est connu depuis toujours comme une fête d’extrême gauche altermondialiste et antifa, peut être accueilli dans une église… Vivre-ensemble ? Accueil de l’autre ? Todos todos ?


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5 réflexions sur “Le sacrilège d’Abérats-Sillègue

  1. C’est la conception de la musique qu’on ces gauchiasses et quelques curés soixante-huitards. En France impunité assurée, en Espagne, pas sûr, malgré leur gouvernement rouge sang.

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    • Je n’en parle pas parce que ça ne fait que confirmer ce qui avait été dit immédiatement (alors sans preuve, mais de façon convaincante). Et j’attends surtout de voir ce que Léon va faire, car c’est ce qui importe désormais.

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      • J’en avais le vague souvenir (que cette instrumentalisation à front renversée de la consultation épiscopale avait déjà été évoquée).

        Cette fuite des documents de la Curie via Diane confirme aussi la défiance d’une partie de l’administration romaine à l’égard de Bergoglio qui n’avait donc pas réussi à l’asservir à son projet.

        Comme vous j’attends ce que décidera Léon, sans que je crois cela décisif puisque François a montré qu’un pape peut défaire ce que son prédécesseur a fait, et d’autres avant lui ont même tenté de se débarrasser de tous leurs prédécesseurs.

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