Saint Joseph Calasanz

Fondateur de l’ordre des piaristes (écoles pour enfants pauvres), officiellement érigé par Grégoire XV en 1621.

Sa vie.

La collecte.

L’énigme du blason.

*

Le martyrologe dit aussi :

Areláte, in Gállia, sancti Cæsárii Epíscopi, miræ sanctitátis et pietátis viri.

A Arles, en France, saint Césaire évêque, homme d’une sainteté et d’une piété admirables.

Il est curieux que saint Césaire ne soit placé qu’en neuvième position dans le martyrologe de ce jour, et que la notice soit aussi laconique. Car saint Césaire, évêque d’Arles pendant 40 ans, entre 502 et 542, faisait fonction de primat des Gaules, officiellement « vicaire apostolique pour la Gaule et l’Espagne » à partir de 514. Il fut un grand évêque, présidant plusieurs conciles régionaux fixant la foi et la discipline. Il fonda un couvent de femmes et rédigea une règle, qui fut reprise notamment par sainte Radegonde à Poitiers. Il rédigea aussi une règle monastique pour hommes.

Il nous reste de lui 238 sermons, que les Sources chrétiennes appellent sermons au peuple (les 80 premiers) et sermons sur l’Ecriture. Ces sermons sont d’une telle qualité que plusieurs d’entre eux furent attribués à saint Augustin et insérés comme tels dans le bréviaire. On voit pourtant assez facilement qu’ils ne sont pas de saint Augustin, même quand ils s’en inspirent : ils sont notablement plus courts que la plupart des sermons de l’évêque d’Hippone, et ils sont écrits dans un latin encore plus simple. Quand on commence à comprendre un peu le latin de la liturgie, ce sont ces sermons-là qu’il faut lire. C’est comme s’ils étaient écrits pour des débutants (en fait pour des Gaulois incultes), mais on ne perd pas son temps car la doctrine de saint Césaire est d’une authentique profondeur. Il est très étonnant que le martyrologe les passe sous silence.

Le pallium remis à saint Césaire par le pape saint Symmaque en 513. C’est le plus ancien vêtement liturgique en France.

La boucle de ceinture de saint Césaire (ivoire).

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2 réflexions sur “Saint Joseph Calasanz

    • Sans doute que oui, puisque dom Pius Parsch écrit: « Durant une terrible peste, il rivalisa de dévouement avec saint Camille de Lellis (fête le 18 juillet) au chevet des malades, allant même jusqu’à transporter sur ses épaules les cadavres de ceux qui avaient succombé. »

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