Je croyais que c’était une blague, mais non. On aura vraiment tout vu : une « salle de prière » pour les musulmans a été aménagée dans la Bibliothèque apostolique du Vatican.
Il n’y a (encore) aucun musulman habitant le Vatican. Mais des « chercheurs musulmans » fréquentent la Bibliothèque et ils ont demandé une salle de prière. Qui leur a donc été accordée. Et le Vatican fournit les tapis de prière.
Le P. Giacomo Cardinali, vice-directeur, explique : « Nous sommes une bibliothèque mondiale. »
L’Agence internationale de presse coranique, qui répercute l’information parue dans La Repubblica, souligne goulûment que cette bibliothèque « est considérée comme le cœur intellectuel de l’Eglise catholique »…
L’union des journalistes orthodoxes ukrainiens, qui répercute également l’information, rappelle :
À titre de comparaison, la ville sacrée de La Mecque en Arabie saoudite, qui accueille chaque année neuf millions de pèlerins, est strictement interdite aux non-musulmans. Selon la législation saoudienne, les représentants d’autres religions n’ont pas le droit d’entrer dans la ville sous peine de lourdes amendes, d’emprisonnement et d’expulsion.
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[…] Visiblement ce n’est pas une blague. Une « salle de prière » pour les musulmans a été aménagée dans la Bibliothèque apostolique du Vatican; pour les « chercheurs musulmans ». Et le Vatican fournit les tapis de prière. […]
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Jean Alcader nous avait confié en conférence que l’institut dominicain d’études orientales du Caire, ou il a étudié étant lui-même d’origine musulmane et converti au catholicisme, ne fournissait pas de salle de prière pour les catholiques, mais avait mis une salle à disposition pour que les musulmans puissent y prier. En islam, un lieu ou des musulmans ont priés devient terre d’islam. Sous prétexte d’universalisme et de dialogue avec les religions, l’Eglise catholique fait des concessions apparemment petites mais en réalité signifiant qu’ils mettent la religion des autres équivalente avec la leur. Pour un musulman, c’est catastrophique comme message. C’est Dom Gérard fondateur du Barroux qui écrivait dans « Demain la Chrétienté »;
« Une Eglise qui renonce à convertir les infidèles est le signe d’une catastrophe sans précédent. Elle pense qu’il existe un salut en dehors d’elle. »
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