Hymne des laudes.
Nox, et tenébræ, et núbila,
Confúsa mundi et túrbida:
Lux intrat, albéscit polus:
Christus venit: discédite.
Disparaissez ombres et lueurs des nuits
Eloignez-vous, monde trompeur, monde troublant.
L’aube blanchit ; la lumière paraît,
Le Christ vient… Disparaissez.
Calígo terræ scínditur
Percússa solis spículo,
Rebúsque jam color redit,
Vultu niténtis síderis.
Le soleil en dardant ses rayons,
Dissipe les brouillards de la terre,
L’aspect de cet astre éclatant
Vient rendre au monde ses couleurs.
Te, Christe, solum nóvimus:
Te mente pura et simplici,
Flendo et canéndo quǽsumus,
Inténde nostris sénsibus.
O Christ, c’est vous que nous aimons.
C’est vous seul ! La foi, un cœur pur,
Les larmes, les chants, tout en nous vous supplie,
Daignez répondre à nos soupirs.
Sunt multa fucis íllita,
Quæ luce purgéntur tua:
Tu, lux Eói síderis,
Vultu seréno illúmina.
Tout ici-bas paraît sous des aspects trompeurs,
Qui s’évanouissent à votre lumière,
O vous, lumière vraie des esprits bienheureux,
Faites luire sur nous la sereine splendeur de votre visage.
Deo Patri sit glória,
Ejúsque soli Fílio,
Cum Spíritu Paráclito,
Et nunc, et in perpétuum. Amen.
Gloire à Dieu le Père,
Gloire à son Fils unique,
Gloire à l’Esprit Paraclet
Maintenant et dans tous les siècles. Ainsi soit-il.
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Hymne très poétique. Traduction inégale : « lumière vraie des esprits bienheureux » à l’avant-dernière strophe est assez fantaisiste…
Le texte latin décrit l’aurore (grec Eôs, que les poètes latins ont adopté) :
Bcp de choses sont cachées par les couleurs pourpres/ Que ta lumière vient éclaircir/ Toi, lumière de l’astre de l’Aurore/ Illumine (nous tous) de ton visage serein.
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