
La galerie Iris bleu de Paphos à Chypre a fermé l’exposition de peintures d’un certain Giorgos Gavriel après les réactions indignées face à ses peintures blasphématoires utilisant des thèmes des icônes sacrées.
La présidente du Parlement Annita Demetriou (Rassemblement démocrate, PPE), avait déclaré :
« J’exprime mon dégoût face à ces “œuvres d’art” qui offensent brutalement les symboles de la foi de notre peuple. La liberté d’expression ne peut servir d’excuse à la vulgarité. »
Le vice-président du parti, Efthymios Diplaros, avait dit :
« La galerie Iris bleu expose des œuvres qui profanent délibérément le Christ, la Vierge Marie et les symboles les plus sacrés de la foi orthodoxe. Il s’agit là d’un blasphème flagrant, et non d’art. Invoquer la “liberté d’expression” est une excuse facile pour offenser la conscience religieuse de millions de croyants. Tolérer de tels actes n’est pas de la neutralité, c’est de la complicité. Notre foi n’est pas une pochade, ce n’est pas une caricature, ce n’est pas un objet de ridicule. Ça suffit. Respectez-la maintenant. »
Le maire de Paphos avait jugé les œuvres « inacceptables » et « provoquantes ». « La liberté d’expression est une chose, mais il y a des limites à tout. On ne peut pas provoquer les sentiments religieux de la majorité des gens de manière aussi brutale. »
Le parti démocrate (Diko, Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen) avait déclaré :
« La peinture provocatrice de l’artiste Giorgos Gavriel est une abomination et une tentative flagrante de choquer dans le but de se faire valoir et d’en tirer un profit financier. Nos symboles religieux ne doivent pas être exploités à des fins lucratives ni profanés. Les insultes et le manque de respect ne sont pas de l’art ; dans ce cas, il ne s’agit pas de liberté d’expression, mais simplement de toxicité et de haine envers tout ce que notre société considère comme sacré et saint. »
L’archidiocèse de Chypre s’est félicité de la fermeture de l’exposition et a ajouté : « Cette œuvre ne constitue pas de l’art et ne peut être interprétée comme une libre expression, mais s’inscrit dans le cadre d’une toxicité qui annule précisément la notion de culture en tant que diùension qui embellit précisément l’humanité. »
En savoir plus sur Le blog d'Yves Daoudal
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.
Merci de ne pas mettre les images choquantes directement sur votre site, mais sur un lien pour ceux qui ont envie de les voir.
Ce n’est pas mon cas du tout.
Je venais lire vos commentaires sur l’ordo.
J’aimeJ’aime