Comme annoncé par Viktor Orban, le Conseil européen a renoncé à voler les avoirs russes en Europe pour les donner à Zelensky. Il s’est mis d’accord pour un nouveau prêt à fonds perdu. 90 milliards d’euros sur deux ans, qui s’ajoutent aux 167 milliards déjà déversés dans le trou noir ukrainien. Officiellement l’Ukraine remboursera ces 90 milliards quand la Russie lui aura payé les réparations. Sic.
La Hongrie, la Tchéquie et la Slovaquie ont obtenu de ne pas participer (sinon ils opposaient leur veto) à cette opération consistant à « lever 90 milliards d’euros de dette commune, garantie par le budget de l’UE ».
Dans le même temps Le Figaro titre sur « l’explosion de la dette française » qui s’est établie à 3.482,2 milliards d’euros à la fin du troisième trimestre, soit 117,4% du PIB.
Alors on n’est pas à quelques milliards d’euros près…
On notera que le site européiste Euractiv est très méchant pour Ursule. C’est une première. Extraits :
Cela devait être le moment de la détermination stratégique d’Ursula von der Leyen. Au lieu de cela, le sommet européen de jeudi s’est terminé sur des ambitions non réalisées et un revers très médiatisé pour une présidente de la Commission qui a dépensé des montagnes de capital politique pour tenter de réaliser une initiative sans précédent : prêter des milliards à l’Ukraine en tirant parti des actifs russes immobilisés.
Bien que les dirigeants aient approuvé un plan qui financera l’Ukraine pendant les deux prochaines années, le résultat a été un humiliant revers politique pour les partisans du projet – principalement von der Leyen et Friedrich Merz – qui avaient présenté ce plan comme le seul moyen viable d’intensifier la pression sur Moscou tout en maintenant la solvabilité de Kiev.




