Un nouvel archevêque de New York

Peu après avoir rappelé que les évêques doivent impérativement donner leur démission à 75 ans mais que les cardinaux peuvent rester cinq ans de plus, Léon XIV vient d’« accepter la démission » du cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York, 75 ans.

La raison évidente est que le cardinal Dolan était trop proche de Donald Trump. Le pape le remplace par un immigrationniste convaincu, Ronald Hicks. C’est de loin la plus importante nomination d’évêque par Léon XIV à ce jour.

Ronald Hicks est un homme de Blase Cupich, archevêque de Chicago, le pire évêque américain. Cupich l’a nommé vicaire général en 2015, puis l’a fait évêque auxiliaire de Chicago. Depuis 2020 il était le très discret évêque de Joliet, diocèse suffragant de Chicago et qui jouxte Chicago.

La bonne nouvelle (s’il ne change pas) est que dans le diocèse de Joliet il n’a pas appliqué le motu proprio Traditionis custodes, contrairement au persécuteur Cupich.

Tradition bouffe-curé

Vu sur le Salon beige. C’est au CHU de Cannes, l’hôpital Simone Veil… La propagande laïcarde antichrétienne d’antan, pour célébrer les 120 ans de la loi de persécution. La tradition bouffe-curé n’est donc pas morte. Alors que l’Eglise est à l’agonie… mais elle dérange donc toujours.

On remarque particulièrement « la République qui s’élève vers le ciel »… Pourtant Viviani avait dit : « Nous avons éteint dans le Ciel des étoiles qu’on ne rallumera plus. Nous avons appris au travailleur, au misérable, que le Ciel ne renferme que des chimères. »

L’Eglise LGBT

Léon XIV a nommé Mgr Ramón Bejarano évêque de Monterey, en Californie.

Ramón Bejarano s’était fait connaître notamment comme évêque auxiliaire de San Diego, quand il avait célébré la messe LGBT annuelle le dimanche 13 juillet, avec le soutien de l’évêque Michael Pham, l’un des premiers nommés par Léon XIV. Un vieux militant LGBT drag queen – ancien commissaire de police de San Diego – avait pris la parole pour remercier l’évêque de son soutien à la communauté LGBT. Et l’évêque l’avait béni. Il y avait là aussi le maire de la ville, ouvertement inverti. Et la messe était concélébrée par des prêtres « de plusieurs paroisses de San Diego qui exercent leur ministère auprès de la communauté LGBTQ ».

En ce qui concerne la messe traditionnelle, il ne pourra pas faire pire que son prédécesseur Daniel Garcia qui l’avait éradiquée du diocèse avant de partir pour Austin.

A Chypre le blasphème ne passe pas

La galerie Iris bleu de Paphos à Chypre a fermé l’exposition de peintures d’un certain Giorgos Gavriel après les réactions indignées face à ses peintures blasphématoires utilisant des thèmes des icônes sacrées.

La présidente du Parlement Annita Demetriou (Rassemblement démocrate, PPE), avait déclaré :

« J’exprime mon dégoût face à ces “œuvres d’art” qui offensent brutalement les symboles de la foi de notre peuple. La liberté d’expression ne peut servir d’excuse à la vulgarité. »

Le vice-président du parti, Efthymios Diplaros, avait dit :

« La galerie Iris bleu expose des œuvres qui profanent délibérément le Christ, la Vierge Marie et les symboles les plus sacrés de la foi orthodoxe. Il s’agit là d’un blasphème flagrant, et non d’art. Invoquer la “liberté d’expression” est une excuse facile pour offenser la conscience religieuse de millions de croyants. Tolérer de tels actes n’est pas de la neutralité, c’est de la complicité. Notre foi n’est pas une pochade, ce n’est pas une caricature, ce n’est pas un objet de ridicule. Ça suffit. Respectez-la maintenant. »

Le maire de Paphos avait jugé les œuvres « inacceptables » et « provoquantes ». « La liberté d’expression est une chose, mais il y a des limites à tout. On ne peut pas provoquer les sentiments religieux de la majorité des gens de manière aussi brutale. »

Le parti démocrate (Diko, Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen) avait déclaré :

« La peinture provocatrice de l’artiste Giorgos Gavriel est une abomination et une tentative flagrante de choquer dans le but de se faire valoir et d’en tirer un profit financier. Nos symboles religieux ne doivent pas être exploités à des fins lucratives ni profanés. Les insultes et le manque de respect ne sont pas de l’art ; dans ce cas, il ne s’agit pas de liberté d’expression, mais simplement de toxicité et de haine envers tout ce que notre société considère comme sacré et saint. »

L’archidiocèse de Chypre s’est félicité de la fermeture de l’exposition et a ajouté : « Cette œuvre ne constitue pas de l’art et ne peut être interprétée comme une libre expression, mais s’inscrit dans le cadre d’une toxicité qui annule précisément la notion de culture en tant que diùension qui embellit précisément l’humanité. »

Pitoyables vitraux

Les maquettes grandeur nature des nouveaux vitraux de Notre-Dame de Paris voulus par Macron sont exposées au Grand Palais.

C’est censé représenter la Pentecôte, semble-t-il…

Peut-être certains trouveront frustrant que les personnages soient presque tous de dos. Mais cela vaut mieux quand on connaît les portraits de cette artiste (qui n’a jamais peint de sujets religieux jusqu’ici).